Tout est parti d’une marche de l’opposition au cours de laquelle des effigies du candidat Joseph Kabila auraient été détruites. Les manifestants auraient également molesté des membres de la majorité. L’affaire se serait alors transformée en affrontement entre originaires et non originaires de la province du Katanga.
Des maisons ont été incendiées mais aucun bilan n’est encore disponible en ce moment. Alerté, le gouverneur de la province du Katanga est alors intervenu à la télévision pour appeler au calme.
Moïse Katumbi Chapwe s’est adressé particulièrement aux militants des partis politiques. « Les élections ne sont qu’un moment de notre vie, un moment pendant lequel les Congolais pourront s’exprimer à travers les urnes », a expliqué le gouverneur du Katanga.
« Passé ce temps qui permettra à chacun de voter pour son candidat, a ajouté Moïse Katumbi Chapwe, tous les Congolais vivant au Katanga reprendront la vie normale. » Le numéro un de la province a alors invité les uns et les autres à éviter des provocations et des bagarres en tous genres.
Le ministre provincial de l’Intérieur Dikanga Kazadi va se rendre ce vendredi sur place à Kamina.
Les réfugiés congolais au Congo-Brazzaville s'inquiètent
A quelques jours des élections générales en République démocratique du Congo, les réfugiés de ce pays au Congo-Brazzaville affirment « qu'ils sont plus que jamais en danger » et demandent à être relocalisés hors du Congo-Brazzaville, trop proche de la RDC : « Le Haut commissariat aux réfugiés et l'Union européenne nous ont dit qu'ils ont déblayé la situation, on attend le feu vert du gouvernement congolais. »
A Brazzaville, la ministre de l'Action humanitaire et de la solidarité affirme que la responsabilité de son pays n'est à aucun moment engagé dans le traitement des dossiers. Pour Emilienne Raoul, la lenteur des relocalisations des réfugiés est due aux procèdures : « Le HCR reçoit des demandes des réfugiés et me les transmet. Des réfugiés demandent à aller au Canada ou en Australie, puis ces pays traitent les dossiers. Et on me donne leur nom. C'est comme ça chaque semaine. »
Plus de 400 familles attendent encore aujourd'hui cette procédure d'éloignement.
Source: RFI
Des maisons ont été incendiées mais aucun bilan n’est encore disponible en ce moment. Alerté, le gouverneur de la province du Katanga est alors intervenu à la télévision pour appeler au calme.
Moïse Katumbi Chapwe s’est adressé particulièrement aux militants des partis politiques. « Les élections ne sont qu’un moment de notre vie, un moment pendant lequel les Congolais pourront s’exprimer à travers les urnes », a expliqué le gouverneur du Katanga.
« Passé ce temps qui permettra à chacun de voter pour son candidat, a ajouté Moïse Katumbi Chapwe, tous les Congolais vivant au Katanga reprendront la vie normale. » Le numéro un de la province a alors invité les uns et les autres à éviter des provocations et des bagarres en tous genres.
Le ministre provincial de l’Intérieur Dikanga Kazadi va se rendre ce vendredi sur place à Kamina.
Les réfugiés congolais au Congo-Brazzaville s'inquiètent
A quelques jours des élections générales en République démocratique du Congo, les réfugiés de ce pays au Congo-Brazzaville affirment « qu'ils sont plus que jamais en danger » et demandent à être relocalisés hors du Congo-Brazzaville, trop proche de la RDC : « Le Haut commissariat aux réfugiés et l'Union européenne nous ont dit qu'ils ont déblayé la situation, on attend le feu vert du gouvernement congolais. »
A Brazzaville, la ministre de l'Action humanitaire et de la solidarité affirme que la responsabilité de son pays n'est à aucun moment engagé dans le traitement des dossiers. Pour Emilienne Raoul, la lenteur des relocalisations des réfugiés est due aux procèdures : « Le HCR reçoit des demandes des réfugiés et me les transmet. Des réfugiés demandent à aller au Canada ou en Australie, puis ces pays traitent les dossiers. Et on me donne leur nom. C'est comme ça chaque semaine. »
Plus de 400 familles attendent encore aujourd'hui cette procédure d'éloignement.
Source: RFI
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