En environ deux heures de discours et 36 pages feuilletées, le chef du gouvernement a présenté son programme sans préciser le coût de sa réalisation, ni mentionner de mesures précises.
Comme tous ses prédécesseurs, Sylvestre Ilunga compte en finir avec les groupes armés dans l'est du pays, en allouant plus des moyens aux forces de sécurité, mais aussi assurer la gratuité de l’éducation, les soins de base, offrir l’accès pour tous à l’eau et à l’électricité.
Après avoir félicité ses deux patrons, l’ancien et le nouveau président, Sylvestre Ilunga a promis que « le temps du bricolage est fini ». Ce programme viserait, affirme-t-il aux députés, le « redressement de la nation par la base ».
Lutte contre la corruption
Pour financer ce programme, le recours aux partenaires extérieurs est de mise, mais Sylvestre Ilunga compte sur les recettes qu'il veut faire gonfler. Cela passe, selon lui, par le combat contre le détournement des deniers publics, les fuites des capitaux et la corruption.
En ce qui concerne l'administration publique, il compte exiger, « l’usage des budget programmes » pour la pratique d’une « véritable gestion axée sur les résultats ». Outre la création d’une juridiction spécialisée dans la lutte contre la corruption, Sylvestre Ilunga a égrené d’autres mesures très attendues comme l’organisation des élections locales, ce qui serait une première dans ce pays.
Il également évoqué le rapatriement des corps de deux figures politiques, le maréchal Mobutu et Moïse Tchombe. Les groupes parlementaires vont commenter ce programme et le vote, probablement suivi de l'investiture du gouvernement, pourrait intervenir dans 48 heures.
Mais par ailleurs, des dizaines de députés de l’opposition ont quitté la plénière, accusant la coalition au pouvoir d’escroquerie pour ne pas avoir chronométré le discours non distribué en amont de la plénière.
"Le programme reste narratif, ne décrit pas concrètement quels types d'actions qui seront menées pour concrétiser le chapelet d'intentions qui est décrit", a déclaré Bienvenu Matumo
Comme tous ses prédécesseurs, Sylvestre Ilunga compte en finir avec les groupes armés dans l'est du pays, en allouant plus des moyens aux forces de sécurité, mais aussi assurer la gratuité de l’éducation, les soins de base, offrir l’accès pour tous à l’eau et à l’électricité.
Après avoir félicité ses deux patrons, l’ancien et le nouveau président, Sylvestre Ilunga a promis que « le temps du bricolage est fini ». Ce programme viserait, affirme-t-il aux députés, le « redressement de la nation par la base ».
Lutte contre la corruption
Pour financer ce programme, le recours aux partenaires extérieurs est de mise, mais Sylvestre Ilunga compte sur les recettes qu'il veut faire gonfler. Cela passe, selon lui, par le combat contre le détournement des deniers publics, les fuites des capitaux et la corruption.
En ce qui concerne l'administration publique, il compte exiger, « l’usage des budget programmes » pour la pratique d’une « véritable gestion axée sur les résultats ». Outre la création d’une juridiction spécialisée dans la lutte contre la corruption, Sylvestre Ilunga a égrené d’autres mesures très attendues comme l’organisation des élections locales, ce qui serait une première dans ce pays.
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