Emmanuel Ramazani Shadari, ancien candidat à la présidentielle, reste sous santions de l'Union européenne. © Luis TATO / AFP
Lambert Mende n’est plus sous sanctions, mais l’ancien ministre reste amer. Il dit désapprouver de la manière la plus catégorique les sanctions qui sont pour lui une « espèce de mise sous tutelle déguisée » pour amener les dirigeants congolais à changer leurs orientations politiques.
Aujourd’hui encore, il assure ne pas connaître les raisons de sa mise sous sanctions : « J’ignore, jusqu’à aujourd’hui exactement, ce que j’ai pu poser comme acte répréhensible pour mériter d’être ainsi livré à la vindicte populaire. »
Du côté de la coalition du nouveau président, l’actuel ministre de la Communication, Jolino Makelele, estime qu’il s’agit là d’une décision souveraine de l’UE : « Le gouvernement ne peut que s’incliner face à une décision qui est souveraine. »
« Nous allons continuer le combat »
Côté coalition pro-Kabila, Célestin Tunda Ya Kasende, vice-Premier ministre en charge de la justice, parle d’un pas dans la bonne direction. Mais, selon lui, il faut aller plus loin : « Pour le moment, nous prenons acte, mais nous déclarons solennellement et très haut que nous allons continuer le combat. »
Pour le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya, l’Union européenne devrait tourner définitivement la page des sanctions, vu que « l’ex-président Joseph Kabila a réussi une alternance pacifique et démocratique. »
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