D'après les termes de cet accord, le Premier ministre sera choisi par le Rassemblement de l'opposition. Le président Joseph Kabila reste en fonction jusqu'à l'élection de son successeur qui doit intervenir avant la fin 2017.
« Après un accouchement dans la douleur, le bébé est là, s'est félicité l'abbé Donatien Nsholé, secrétaire général de la Cenco, au micro de RFI. J'espère qu'il sera vraiment entretenu pour qu'au bout d'une année, nous soyions vraiment assis sur une démocratie forte. Au début de la semaine, il y aura une annexe qui précisera quelques détails, comme le chronogramme que vous ne trouverez pas dans ce grand accord, c'est-à-dire tout ce qui doit être fait pour que cet accord soit effectif et l'échéance. »
Entre satisfaction et inquiétudes
« C’est le peuple qui gagne. On est satisfait à 80%, on ne peut jamais l’être à 100% mais je crois qu’on a l’essentiel », a lancé Félix Tshisekedi, chef de la délégation du Rassemblement aux négociations directes. « On a l’engagement du président Kabila à ne pas se représenter, on a l’engagement du camp Kabila à ne pas toucher à la Constitution, ni à la révision ni aller à un référendum. Nous avons un chronogramme pour aller à des élections en 2017 », a ajouté le secrétaire général de l’UDPS.
53 RD CONGO _Son MATIN Félix Tshisékédi "accord"
01-01-2017 - Par RFI
00:00 00:00
« L’accord ne sera pas la fin de tous les problèmes, il faut préparer les élections », a alerté le nonce apostolique venu prêter main-forte aux évêques. « Mais on aura un cadre juridique qui n’existe pas en ce moment. La Constitution dit clairement que le président a fini son deuxième mandat. Quelle est la légalité de ce gouvernement s’il n’y a pas un consensus élargit ? », a conclu l’émissaire du Vatican.
Un accord qui « n'a pas été inclusif »
« Il nous semble qu’il n’a pas été inclusif du fait qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas signé l’accord. Ils ont commencé avec les travaux, mais vers la fin, qui ne sont pas satisfaits. Je cite ici le MLC qui est un grand parti politique dans ce pays qui a plus de 20 députés », a commenté Emmanuel Ramazani Shadary, nouveau vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. « Nous demandons que dans les jours plus proches, qui est des personnalités peut-être de la Cenco ou d’autres composantes (…) fournissent des efforts importants pour ramener nos frères et sœurs a signé cet accord. C’est pour cette raison que nous, la majorité, avons signé cet accord avec réserve », a-t-il justifié.
« Après un accouchement dans la douleur, le bébé est là, s'est félicité l'abbé Donatien Nsholé, secrétaire général de la Cenco, au micro de RFI. J'espère qu'il sera vraiment entretenu pour qu'au bout d'une année, nous soyions vraiment assis sur une démocratie forte. Au début de la semaine, il y aura une annexe qui précisera quelques détails, comme le chronogramme que vous ne trouverez pas dans ce grand accord, c'est-à-dire tout ce qui doit être fait pour que cet accord soit effectif et l'échéance. »
Entre satisfaction et inquiétudes
« C’est le peuple qui gagne. On est satisfait à 80%, on ne peut jamais l’être à 100% mais je crois qu’on a l’essentiel », a lancé Félix Tshisekedi, chef de la délégation du Rassemblement aux négociations directes. « On a l’engagement du président Kabila à ne pas se représenter, on a l’engagement du camp Kabila à ne pas toucher à la Constitution, ni à la révision ni aller à un référendum. Nous avons un chronogramme pour aller à des élections en 2017 », a ajouté le secrétaire général de l’UDPS.
53 RD CONGO _Son MATIN Félix Tshisékédi "accord"
01-01-2017 - Par RFI
00:00 00:00
« L’accord ne sera pas la fin de tous les problèmes, il faut préparer les élections », a alerté le nonce apostolique venu prêter main-forte aux évêques. « Mais on aura un cadre juridique qui n’existe pas en ce moment. La Constitution dit clairement que le président a fini son deuxième mandat. Quelle est la légalité de ce gouvernement s’il n’y a pas un consensus élargit ? », a conclu l’émissaire du Vatican.
Un accord qui « n'a pas été inclusif »
« Il nous semble qu’il n’a pas été inclusif du fait qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas signé l’accord. Ils ont commencé avec les travaux, mais vers la fin, qui ne sont pas satisfaits. Je cite ici le MLC qui est un grand parti politique dans ce pays qui a plus de 20 députés », a commenté Emmanuel Ramazani Shadary, nouveau vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. « Nous demandons que dans les jours plus proches, qui est des personnalités peut-être de la Cenco ou d’autres composantes (…) fournissent des efforts importants pour ramener nos frères et sœurs a signé cet accord. C’est pour cette raison que nous, la majorité, avons signé cet accord avec réserve », a-t-il justifié.
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