De violents combats après un mois d'accalmie. Malgré le processus de paix toujours en cours à Doha, au Qatar, de nouveaux affrontements ont été signalés durant toute la semaine sur les hauts plateaux des territoires de Fizi et de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC. Ils ont cette fois-ci opposés les combattants du groupe Twirwaneho, alliés à l’AFC/M23, à l'armée congolaise soutenue par l’armée burundaise et les milices wazalendo.
Selon des sources sécuritaires et sanitaires, le groupe Twirwaneho a réussi à prendre le contrôle de plusieurs villages situés à une centaine de kilomètres de Fizi-centre, notamment les localités de Tuwetuwe, Bilalo Mbili et Ngezi. Plus de dix personnes ont été tuées parmi les combattants, indiquent des sources sanitaires locales.
Le Nord-Kivu pas épargné non plus par les violences
La société civile du territoire de Fizi affirme que ces affrontements ont provoqué un nouvel exode de milliers de déplacés internes. La plupart ont fui vers les groupements Balala-Nord et Bazilocha, toujours dans le territoire de Fizi.
Selon les Twirwaneho, les militaires burundais déployés au Sud-Kivu en soutien à l’armée congolaise empêcheraient depuis plus d’une semaine les populations banyamulenge - dont ils sont issus - de quitter les zones sous leur contrôle, comme Minembwe ou Mikenge, pour rejoindre celles tenues par l’armée congolaise, notamment Fizi-centre ou Uvira.
Dans la province voisine du Nord-Kivu, des violences ont également été signalées cette semaine dans le territoire de Masisi et de Rutshuru. Deux attaques des wazalendo y ont fait au moins sept morts et plusieurs blessés parmi les civils.
Selon des sources sécuritaires et sanitaires, le groupe Twirwaneho a réussi à prendre le contrôle de plusieurs villages situés à une centaine de kilomètres de Fizi-centre, notamment les localités de Tuwetuwe, Bilalo Mbili et Ngezi. Plus de dix personnes ont été tuées parmi les combattants, indiquent des sources sanitaires locales.
Le Nord-Kivu pas épargné non plus par les violences
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