La proposition de résolution visant à mettre en accusation l'ancien président de la République, Macky Sall, a été déclarée irrecevable par le Bureau de l'Assemblée nationale. En effet, la requête, déposée par le député Guy Marius Sagna a été rejeté pour « non-respect du règlement intérieur de l'institution parlementaire ». Pour l'analyste politique Assane Samb, le mode de saisine solitaire de Guy Marius Sagna pose question, suggérant un manque de soutien de la part de ses propres collègues du groupe parlementaire Pastef. « Est-ce à dire que ses camarades ne partagent pas la même idée et dans ce cas, ils pensent que la procédure est vouée à l'échec ? », s’est -il interrogé.
Assane Samb va plus loin en affirmant que, même si la procédure judiciaire a peu de chances d'aboutir en raison de l'immunité dont bénéficie l'ancien président pour les actes de sa gestion, le dossier reste une « arme politique » redoutable pour la majorité actuelle. Selon lui, la volonté de mettre en accusation Macky Sall pourrait être un moyen pour le Pastef de le dissuader de revenir au Sénégal et de fragiliser son parti, car il est considéré comme l'un des opposants les plus redoutables. « Pastef n'a aucune envie de voir Macky Sall revenir au Sénégal pour disputer des élections avec lui. (...) Si Macky Sall revenait, ça pourrait faire des dégâts », avance M. Samb, soulignant que « même si on ne l'emprisonne pas, on aura un gain politique ».
L'analyste met toutefois en garde contre l'esprit de vengeance et les risques d'ouvrir une voie qui pourrait fragiliser tous les futurs ex-présidents, estimant que cela « ternirait davantage l'image du Sénégal et des tenants actuels du pouvoir ».
A noter que le Bureau a examiné huit initiatives parlementaires, dont la proposition concernant l'ex-Chef de l'État. Sept d'entre elles, y compris la requête de Guy Marius Sagna, ont été jugées irrecevables en raison de la non-conformité avec les articles 51, 69 et surtout l'article 103 du règlement intérieur. Ce dernier exigeait qu'une résolution soit présentée par une commission, un groupe parlementaire, ou un nombre de députés non-inscrits équivalent au dixième des membres de l'Assemblée.
Selon "L'Observateur", le député Guy Marius Sagna, initiateur de la résolution, a pris acte de la décision mais a jugé l'interprétation du Bureau "discutable". Il a soutenu que ses propositions initiales ont été faites sous l'ancien règlement intérieur, et non le nouveau sur lequel l'irrecevabilité est basée. Loin d'abandonner, le parlementaire a déjà annoncé qu'il allait améliorer et réintroduire sa proposition.
Assane Samb va plus loin en affirmant que, même si la procédure judiciaire a peu de chances d'aboutir en raison de l'immunité dont bénéficie l'ancien président pour les actes de sa gestion, le dossier reste une « arme politique » redoutable pour la majorité actuelle. Selon lui, la volonté de mettre en accusation Macky Sall pourrait être un moyen pour le Pastef de le dissuader de revenir au Sénégal et de fragiliser son parti, car il est considéré comme l'un des opposants les plus redoutables. « Pastef n'a aucune envie de voir Macky Sall revenir au Sénégal pour disputer des élections avec lui. (...) Si Macky Sall revenait, ça pourrait faire des dégâts », avance M. Samb, soulignant que « même si on ne l'emprisonne pas, on aura un gain politique ».
L'analyste met toutefois en garde contre l'esprit de vengeance et les risques d'ouvrir une voie qui pourrait fragiliser tous les futurs ex-présidents, estimant que cela « ternirait davantage l'image du Sénégal et des tenants actuels du pouvoir ».
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