En 2010, année d'élection présidentielle, cinq personnes avaient perdu la vie dans des attentats de même nature à Kigali. (CC)SteveRwanda/Wikipédia
Comme toutes les attaques à la grenade qui ont frappé la capitale rwandaise depuis deux ans, celle de mardi soir visait un endroit très fréquenté, à une heure de forte affluence.
« Ça s’est passé vers 18h40 dans le quartier de Remera, rapporte Théos Badégué, le porte-parole de la police rwandaise. C’est un quartier populaire. Il y avait des gens qui rentraient le soir du travail. La grenade a explosé tout près d’un carrefour entouré de vendeurs de fruits. On a de suite compté 18 blessés. Deux sont morts pendant la nuit. Personne n’a été arrêté pour le moment ».
Depuis qu'une série d'attaques à la grenade a commencé à Kigali avant la présidentielle de 2010, les autorités ont accusé d'anciens officiers de l'armée, entrés en dissidence, notamment le général Kayumba Nyamwasa. Mais depuis son exil, l'ancien chef d'Etat major de l'armée a de son côté toujours nié toute implication dans ces attentats.
Depuis près d'un an, une trentaine de suspects sont par ailleurs poursuivis par la police rwandaise pour les précédentes explosions, et certains auraient reconnu des liens avec les rebelles hutus FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), basés en RDC.
Bref, ces attaques restent pour beaucoup un mystère au Rwanda. La dernière remonte à 6 mois et s'était produite dans le sud-ouest du pays. La capitale, elle, avait été épargnée depuis un an.
Source: RFI
« Ça s’est passé vers 18h40 dans le quartier de Remera, rapporte Théos Badégué, le porte-parole de la police rwandaise. C’est un quartier populaire. Il y avait des gens qui rentraient le soir du travail. La grenade a explosé tout près d’un carrefour entouré de vendeurs de fruits. On a de suite compté 18 blessés. Deux sont morts pendant la nuit. Personne n’a été arrêté pour le moment ».
Depuis qu'une série d'attaques à la grenade a commencé à Kigali avant la présidentielle de 2010, les autorités ont accusé d'anciens officiers de l'armée, entrés en dissidence, notamment le général Kayumba Nyamwasa. Mais depuis son exil, l'ancien chef d'Etat major de l'armée a de son côté toujours nié toute implication dans ces attentats.
Depuis près d'un an, une trentaine de suspects sont par ailleurs poursuivis par la police rwandaise pour les précédentes explosions, et certains auraient reconnu des liens avec les rebelles hutus FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), basés en RDC.
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Source: RFI
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