Washington a choisi de reculer pour éviter la brouille avec les alliés marocains. Les Américains ont-ils mal préparé leur dossier? L'ont-ils fait dans la précipitation ? Suzan Rice, qui représente les Etats-Unis auprès des Nations unies, aurait-elle mal anticipé la réaction de Rabat?
Réaction tellement virulente que le département d'État a choisi de lâcher le projet d'inclure une « mission droits de l'homme » dans le mandat de la Minurso, Mission des Nations unies au Sahara occidental. Le gouvernement américain se disant peut-être que le jeu n'en valait pas la chandelle.
Après la guerre menée contre le terrorisme au Mali, les grandes puissances, qui craignent une possible contamination dans cette zone du Sahara occidental, n'ont pas voulu se mettre à dos le Maroc qui pèse dans le dispositif de lutte contre l'intégrisme islamiste. Rabat l'emporte donc encore une fois.
Mais le Front Polisario veut faire contre mauvaise fortune bon coeur. Son représentant auprès de l'ONU, Ahmed Boukhari, a fait valoir que l'initiative américaine restera « d'actualité », même si Washington édulcore son projet. Cette affaire, a-t-il déclaré, a montré le vrai visage du Maroc et celui de ceux qui pensent avoir créé la notion même « de droits de l'homme », une allusion transparente à la France accusée par le Front Polisario de soutenir le Maroc.
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