Le Maroc considère cette région comme une partie de son territoire alors que l'Algérie soutient les indépendantistes du Front Polisario et défend l'idée d'un référendum d'autodétermination pour les populations sahraouies.
Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie algérienne, l'a répété à la tribune et il n'a pas mâché ses mots : « Nous appelons les Nations unies à assumer leur entière responsabilité juridique à l'égard du peuple Sahraoui et à lui assurer ses droits inaliénables. À cet effet, l'organisation d'un référendum libre et impartial doit pouvoir permettre au peuple sahraoui de décider et de disposer de son avenir politique. Celui-ci ne peut pas continuer à subir les effets d'un État occupant qui a failli à ses responsabilités internationales à plusieurs reprises. Le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible. Dans ce contexte, l’Algérie soutient la décision du Conseil de l'Union africaine d'organiser des négociations directes entre le royaume marocain et la République démocratique sahraoui afin qu'ils se partagent un siège au sein de l'Union africaine. »
Alors qu'Algérie et Maroc ont rompu leurs relations diplomatiques à la fin du mois d'août, le ton ne semble pas à l'apaisement. Et la réponse du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ne s’est pas fait attendre : « Les dernières élections législatives régionales et locales ont connu le taux de participation le plus élevé dans la région du Sahara marocain pour atteindre 63% de participation. Cette participation record est la preuve que le calme règne dans cette région ainsi que l’attachement du Sahara marocain à l’intégrité territorial du royaume marocain. Nous ne pourrons arriver à aucune solution sauf si l’Algérie endosse pleinement les responsabilités qui sont les siennes. »
Un regain de tension entre les deux pays alors que l’ONU doit toujours officiellement nommer un nouvel envoyé spécial pour le Sahara occidental. Un poste laissé vacant depuis 2019 et la démission de l’Allemand Horst Köhler.
Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie algérienne, l'a répété à la tribune et il n'a pas mâché ses mots : « Nous appelons les Nations unies à assumer leur entière responsabilité juridique à l'égard du peuple Sahraoui et à lui assurer ses droits inaliénables. À cet effet, l'organisation d'un référendum libre et impartial doit pouvoir permettre au peuple sahraoui de décider et de disposer de son avenir politique. Celui-ci ne peut pas continuer à subir les effets d'un État occupant qui a failli à ses responsabilités internationales à plusieurs reprises. Le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible. Dans ce contexte, l’Algérie soutient la décision du Conseil de l'Union africaine d'organiser des négociations directes entre le royaume marocain et la République démocratique sahraoui afin qu'ils se partagent un siège au sein de l'Union africaine. »
Alors qu'Algérie et Maroc ont rompu leurs relations diplomatiques à la fin du mois d'août, le ton ne semble pas à l'apaisement. Et la réponse du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ne s’est pas fait attendre : « Les dernières élections législatives régionales et locales ont connu le taux de participation le plus élevé dans la région du Sahara marocain pour atteindre 63% de participation. Cette participation record est la preuve que le calme règne dans cette région ainsi que l’attachement du Sahara marocain à l’intégrité territorial du royaume marocain. Nous ne pourrons arriver à aucune solution sauf si l’Algérie endosse pleinement les responsabilités qui sont les siennes. »
Un regain de tension entre les deux pays alors que l’ONU doit toujours officiellement nommer un nouvel envoyé spécial pour le Sahara occidental. Un poste laissé vacant depuis 2019 et la démission de l’Allemand Horst Köhler.
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