« Les agents de l’Etat sont couverts pour les soins, mais s’agissant des approvisionnements en médicaments, ils n’ont pas de couverture, alors que le médicament représente au moins 60% des soins. C’est en réalité une couverture partielle », a indiqué M. Guèye dans un entretien paru dans le dernier numéro de l’hebdomadaire la Gazette.
Au Sénégal, a rappelé l’ancien directeur des établissements de santé, « il y a un régime d’assurance des travailleurs du secteur formel avec les institutions de prévoyance maladies (IMP) qui sont régies par une loi datant de 1975 ». Mais aujourd’hui, ces institutions ont « pour la plupart des difficultés financières », informe M. Guèye, cité par l’APS.
Pour lui, « soit les cotisations sont faibles, ou alors elles ne parviennent pas à couvrir les engagements financiers eu égard aux soins exorbitants ».
« Il ya toute une politique qui a été développée pour la promotion des mutuelles mais de manière assez timide. La mutualité est basée sur le volontariat, contrairement à l’assurance maladie pour les IMP pour les agents de l’Etat », a poursuivi le coordonnateur de la Cellule d’appui au financement de la Santé.
Selon lui, « c’est d’ailleurs ce qui explique le faible taux de pénétration des mutuelles qui est inférieur à 5% ». Et ajoute plus loin que « l’assurance-santé n’est pas bien ancrée dans notre culture ». « On sait qu’on sera malade, mais ont n’investit pas pour préparer cela », a-t-il signalé.
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