Tous avaient été transférés en urgence d’un hôpital psychiatrique de Johannesburg vers 27 centres de soins de piètre qualité tenus par des ONG, afin de faire des économies. « Une personne est morte des suites d’une maladie mentale. Ce n’est le cas d’aucune des 93 autres victimes », a expliqué devant la presse Malegapuru Makgoba. « Ce bilan pourrait encore augmenter », a-t-il précisé.
« Des camps de concentration »
Tout au long des 68 pages de son enquête, le Pr. Makgoba a décrit en détails les conditions déplorables du transfèrement de malades traités, a-t-il dit, comme « dans un marché aux bestiaux ». L’auteur du rapport dénonce également leurs conditions de séjour dans leurs nouveaux centres de soins, souvent « mal équipés », privés de chauffage et surchargés, où ils n’ont parfois pas reçu assez à boire et à manger. Certains témoins les ont assimilés à des « camps de concentration ». Ces établissements ont été « sélectionnés de façon mystérieuse » et se sont avérés incapables « de faire la différence entre les nécessités d’assurer des soins professionnels spécialisés (…) et une simple opportunité financière », indique le rapport.
Les négligences des autorités officielles
À l’origine de ce scandale, le Pr. Makgoba a souligné la décision du département de la Santé de la province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, de mettre un terme au contrat qui le liait à l’hôpital Life Esidimeni. En conséquence, un millier de patients ont été transférés dans un « environnement de soins non structuré, inadapté et de qualité inférieure aux normes », a-t-il déploré. La « ministre » provinciale en charge de ce département, Qedani Mahlangu, a présenté sa démission et le Premier ministre de la province David Makhura a promis de poursuivre tous les responsables du drame.
L’opposition a dénoncé les « négligences » du gouvernement du Congrès national africain (ANC). Quant au plus grand syndicat du pays (Cosatu), il a exigé la mise en place d’un « système de soins public global » sans « sous-traitance » vers le privé.
Source: AFP
« Des camps de concentration »
Tout au long des 68 pages de son enquête, le Pr. Makgoba a décrit en détails les conditions déplorables du transfèrement de malades traités, a-t-il dit, comme « dans un marché aux bestiaux ». L’auteur du rapport dénonce également leurs conditions de séjour dans leurs nouveaux centres de soins, souvent « mal équipés », privés de chauffage et surchargés, où ils n’ont parfois pas reçu assez à boire et à manger. Certains témoins les ont assimilés à des « camps de concentration ». Ces établissements ont été « sélectionnés de façon mystérieuse » et se sont avérés incapables « de faire la différence entre les nécessités d’assurer des soins professionnels spécialisés (…) et une simple opportunité financière », indique le rapport.
Les négligences des autorités officielles
À l’origine de ce scandale, le Pr. Makgoba a souligné la décision du département de la Santé de la province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, de mettre un terme au contrat qui le liait à l’hôpital Life Esidimeni. En conséquence, un millier de patients ont été transférés dans un « environnement de soins non structuré, inadapté et de qualité inférieure aux normes », a-t-il déploré. La « ministre » provinciale en charge de ce département, Qedani Mahlangu, a présenté sa démission et le Premier ministre de la province David Makhura a promis de poursuivre tous les responsables du drame.
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Source: AFP
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