Seif al-islam, quelques heures après sa capture par les ex-rebelles libyens, le 19 novembre 2011.
Juger Seif al-Islam à Zenten est un signe fort de la part des autorités. Mais l'organisation de ce procès soulève déjà plusieurs interrogations.
Le procureur général adjoint a dû démentir l'existence de négociations entre son bureau et la milice d'ex-rebelles qui avait arrêté Seif al-Islam en novembre 2011. Ces ex-rebelles auraient exigé que le procès se fasse à Zenten. Le procureur adjoint a justifié cette décision par le fait que les conditions de sécurité seraient meilleures dans une ville éloignée de la capitale.
Même si un mandat d'arrêt international circule contre Seif al-Islam pour crimes contre l'humanité, la Cour pénale internationale (CPI) a été totalement écartée par les autorités de Tripoli.
Au mois de juin dernier, une délégation de la CPI s'était rendue dans la prison pour rencontrer le fils Kadhafi. Une des avocates de la Cour chargée d'assister son avocat avait été accusée d'espionnage. Elle aurait transmis un stylo-caméra à Seif al-Islam. La délégation avait été arrétée et placée en détention provisoire pour 45 jours.
Depuis cette affaire qualifiée « d'atteinte à la sécurité nationale », les relations sont officiellement rompues entre Tripoli et la CPI. Cependant depuis sa cellule, Seif al-Islam souhaite être jugé à La Haye. Selon lui, ce serait la seule solution pour que la Libye et les Libyens obtiennent justice.
Sonia Robla, Chef de la section d'information publique et documentation de la Cour: "Cette année, au mois de mai, la Libye a déposé une requête pour contester la compétence de la CPI dans cette affaire (...). La CPI fonctionne sur le principe de complémentarité. La Cour ne remplace pas les systèmes judiciaires nationaux, bien au contraire, elle les complète (...). C’est maintenant aux juges de vérifier et de décider si les autorités libyennes peuvent poursuivre et juger Monsieur Kadhafi".
Le procureur général adjoint a dû démentir l'existence de négociations entre son bureau et la milice d'ex-rebelles qui avait arrêté Seif al-Islam en novembre 2011. Ces ex-rebelles auraient exigé que le procès se fasse à Zenten. Le procureur adjoint a justifié cette décision par le fait que les conditions de sécurité seraient meilleures dans une ville éloignée de la capitale.
Même si un mandat d'arrêt international circule contre Seif al-Islam pour crimes contre l'humanité, la Cour pénale internationale (CPI) a été totalement écartée par les autorités de Tripoli.
Au mois de juin dernier, une délégation de la CPI s'était rendue dans la prison pour rencontrer le fils Kadhafi. Une des avocates de la Cour chargée d'assister son avocat avait été accusée d'espionnage. Elle aurait transmis un stylo-caméra à Seif al-Islam. La délégation avait été arrétée et placée en détention provisoire pour 45 jours.
Depuis cette affaire qualifiée « d'atteinte à la sécurité nationale », les relations sont officiellement rompues entre Tripoli et la CPI. Cependant depuis sa cellule, Seif al-Islam souhaite être jugé à La Haye. Selon lui, ce serait la seule solution pour que la Libye et les Libyens obtiennent justice.
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