Les professionnels du tourisme et de l’hôtellerie, à travers la Fopits, ne sont pas contents de la gestion de leur secteur par le ministre Alioune Sarr. Mardi, autour de leur président Mamadou Racine Sy, ils ont battu le rappel des troupes dirigeantes du secteur pour crier leur ras-le-bol concernant le management de leur secteur.
On notait autour du patron du King Fadh, Mamadou Sow, président du syndicat patronal des agences de voyages, Aimé Sène, PDG Groupes Hertz et Fleur de Lys, Boubacar Sabaly, Président du syndicat d’initiative du tourisme de la région de Thiès (station balnéaire Saly/ Portudal), Éric Philibert, Directeur Général Lamantin Beach Hôtel, une forte délégation du Terrou-Bi conduite par le Directeur Général Nicolas Projet. Bref, tous les hôteliers et acteurs du tourisme de Dakar, Saly Portudal, du Sine-Saloum, du Cap-Skirring...étaient venus et étaient là.
Cette grande battue du patronat touristique et de l’hôtellerie pour dire simplement que Alioune Sarr s’illustre davantage comme ministre des Transports aériens que de leur secteur en ce qu’il continuerait à leur manifester une indifférence totale alors que les difficultés des hôteliers se sont multipliées. D’ailleurs, dans la foulée, ils ont demandé au Président Macky Sall que le Tourisme soit détaché des Transports aériens afin d’être érigé en ministère à part entière.
Malgré une timide et fragile reprise de l’activité en ces moments post-Covid incertains, les patrons du tourisme national déplorent une très faible mise en œuvre du crédit hôtelier d’un montant de 50 milliards cfa et non 75 milliards comme le ministre l’a malencontreusement annoncé au président de la République.
Sur 1200 entreprises du segment tourisme-hôtellerie-agences de voyages répertoriées au Sénégal, seules 21 établissements ont reçu jusque-là validation de leurs crédits auprès de la banque partenaire, soit un taux d’exécution de 2 %.
Pourtant, l’Etat a consenti une garantie de l’ordre de 80 % du montant du crédit mais le ministère continue de réclamer des garanties inimaginables aux hôteliers comme pour corser davantage les conditions d’accès au crédit. « Il faut dire qu’il cesse de penser qu’il nous fait vivre ... On n’a pas de ministre du Tourisme, le poste est vacant... il faut avoir un minimum de courage. Le courage de se battre », a soutenu Racine Sy lors des échanges avec ses pairs, acteurs du secteur touristique et hô- telier. « Le crédit hôtelier a été délibérément dévoyé », ajoute Mr Sy qui estime que le tourisme qui devait initialement recevoir 50 milliards de FCFA sur les 75 milliards alloués par l’État du Sénégal, a été laissé en rade malgré les instructions fermes du chef de l’État.
Un avis partagé par Pathé Dia, le directeur de l’hôtel Téranga et promoteur de l’hôtel Princesse Saly qui a renchéri de plus belle. « Tous les problèmes que nous avons, nous les avons rencontrés avec Alioune Sarr... On nous dit qu’il est poli, il est gentil, mais on n’a pas besoin d’un ministre gentil. On a besoin que les choses avancent. Il nous endort... c’est de la sournoiserie. Jamais on n’a vu un crédit attendre deux ans pour être débloqué... ».
Les acteurs de la Fopits in- forment l’opinion publique de la tenue dans les meilleurs délais d’une rencontre d’évaluation de leur mémorandum qui aura lieu autour du chef de l’Etat. Dix-huit mois après sa validation par le président de la République, ce mémorandum n’a connu aucune avancée dans sa phase cru- ciale de mise en œuvre. Un plan d’actions sera aussi déroulé sur l’étendue du territoire national, menace le patronat du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.
Le Témoin
On notait autour du patron du King Fadh, Mamadou Sow, président du syndicat patronal des agences de voyages, Aimé Sène, PDG Groupes Hertz et Fleur de Lys, Boubacar Sabaly, Président du syndicat d’initiative du tourisme de la région de Thiès (station balnéaire Saly/ Portudal), Éric Philibert, Directeur Général Lamantin Beach Hôtel, une forte délégation du Terrou-Bi conduite par le Directeur Général Nicolas Projet. Bref, tous les hôteliers et acteurs du tourisme de Dakar, Saly Portudal, du Sine-Saloum, du Cap-Skirring...étaient venus et étaient là.
Cette grande battue du patronat touristique et de l’hôtellerie pour dire simplement que Alioune Sarr s’illustre davantage comme ministre des Transports aériens que de leur secteur en ce qu’il continuerait à leur manifester une indifférence totale alors que les difficultés des hôteliers se sont multipliées. D’ailleurs, dans la foulée, ils ont demandé au Président Macky Sall que le Tourisme soit détaché des Transports aériens afin d’être érigé en ministère à part entière.
Malgré une timide et fragile reprise de l’activité en ces moments post-Covid incertains, les patrons du tourisme national déplorent une très faible mise en œuvre du crédit hôtelier d’un montant de 50 milliards cfa et non 75 milliards comme le ministre l’a malencontreusement annoncé au président de la République.
Sur 1200 entreprises du segment tourisme-hôtellerie-agences de voyages répertoriées au Sénégal, seules 21 établissements ont reçu jusque-là validation de leurs crédits auprès de la banque partenaire, soit un taux d’exécution de 2 %.
Pourtant, l’Etat a consenti une garantie de l’ordre de 80 % du montant du crédit mais le ministère continue de réclamer des garanties inimaginables aux hôteliers comme pour corser davantage les conditions d’accès au crédit. « Il faut dire qu’il cesse de penser qu’il nous fait vivre ... On n’a pas de ministre du Tourisme, le poste est vacant... il faut avoir un minimum de courage. Le courage de se battre », a soutenu Racine Sy lors des échanges avec ses pairs, acteurs du secteur touristique et hô- telier. « Le crédit hôtelier a été délibérément dévoyé », ajoute Mr Sy qui estime que le tourisme qui devait initialement recevoir 50 milliards de FCFA sur les 75 milliards alloués par l’État du Sénégal, a été laissé en rade malgré les instructions fermes du chef de l’État.
Un avis partagé par Pathé Dia, le directeur de l’hôtel Téranga et promoteur de l’hôtel Princesse Saly qui a renchéri de plus belle. « Tous les problèmes que nous avons, nous les avons rencontrés avec Alioune Sarr... On nous dit qu’il est poli, il est gentil, mais on n’a pas besoin d’un ministre gentil. On a besoin que les choses avancent. Il nous endort... c’est de la sournoiserie. Jamais on n’a vu un crédit attendre deux ans pour être débloqué... ».
Les acteurs de la Fopits in- forment l’opinion publique de la tenue dans les meilleurs délais d’une rencontre d’évaluation de leur mémorandum qui aura lieu autour du chef de l’Etat. Dix-huit mois après sa validation par le président de la République, ce mémorandum n’a connu aucune avancée dans sa phase cru- ciale de mise en œuvre. Un plan d’actions sera aussi déroulé sur l’étendue du territoire national, menace le patronat du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.
Le Témoin
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