
L’Office nationale de lutte contre la corruption (Ofnac) a déposé 20 rapports auprès du procureur de la République. C’est sa présidente Seynabou Ndiaye Diakhaté qui a donné l’information soulignant que Serigne Bassirou Guèye a le loisir d’enclencher des poursuites.
Invitée de l’émission Objection de Sud Fm du dimanche 27 décembre 2020, Seynabou Ndiaye Diakhaté a tenu, d’emblée, à lever toute équivoque sur la mission de l'office. « L’Ofnac n’est pas un organe de poursuite », a-t-il déclaré, estimant que l'organce s’est dessaisi dès le dépôt de rapports auprès du procureur de la République.
« Les rapports d’enquête de l’Ofnac sont remis directement au procureur de la République. On a déposé plus d’une vingtaine de rapports d’enquête au niveau du procureur de la République », a-t-elle révélé.
L’ancien doyenne des juges a informé, cependant, que c’est au procureur d’apprécier la suite à donner à ces rapports conformément au principe de l’opportunité des poursuites.
« J’ai fait mon travail sans état d’âme et ça s’arrête-là. On m’a délimité un champ de compétences et je ne peux pas sortir de ce champs », a-t-elle soutenu. Selon elle, l’Ofnac n’est que l’antichambre de la justice.
« Presque aucune administration publique n’est épargnée du phénomène de la corruption »
Par rapport à la corruption, la patronne de l’Ofnac a indiqué qu’aucune administration publique n’est épargnée. « Pour mesurer l’ampleur du phénomène de la corruption, je vais invoquer deux indicateurs : le premier, c’est l’étude que l’Ofnac avait commandité en 2016 avec cabinet indépendant. Les conclusions ont révélé le niveau de la corruption dans les administrations publiques. Presque aucune administration publique n’est épargnée », a constaté Seynabou Ndiaye Diakhaté.
Invitée de l’émission Objection de Sud Fm du dimanche 27 décembre 2020, Seynabou Ndiaye Diakhaté a tenu, d’emblée, à lever toute équivoque sur la mission de l'office. « L’Ofnac n’est pas un organe de poursuite », a-t-il déclaré, estimant que l'organce s’est dessaisi dès le dépôt de rapports auprès du procureur de la République.
« Les rapports d’enquête de l’Ofnac sont remis directement au procureur de la République. On a déposé plus d’une vingtaine de rapports d’enquête au niveau du procureur de la République », a-t-elle révélé.
L’ancien doyenne des juges a informé, cependant, que c’est au procureur d’apprécier la suite à donner à ces rapports conformément au principe de l’opportunité des poursuites.
« J’ai fait mon travail sans état d’âme et ça s’arrête-là. On m’a délimité un champ de compétences et je ne peux pas sortir de ce champs », a-t-elle soutenu. Selon elle, l’Ofnac n’est que l’antichambre de la justice.
« Presque aucune administration publique n’est épargnée du phénomène de la corruption »
Par rapport à la corruption, la patronne de l’Ofnac a indiqué qu’aucune administration publique n’est épargnée. « Pour mesurer l’ampleur du phénomène de la corruption, je vais invoquer deux indicateurs : le premier, c’est l’étude que l’Ofnac avait commandité en 2016 avec cabinet indépendant. Les conclusions ont révélé le niveau de la corruption dans les administrations publiques. Presque aucune administration publique n’est épargnée », a constaté Seynabou Ndiaye Diakhaté.
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