Ahmidou Thiam s’est ainsi prononcé au cours d’une rencontre d’échanges sur la santé de la reproduction en situation d’urgence : «Plus de 2,4 millions de Sénégalais sont en insécurité alimentaire, soit 17 % de la population dont plus de 220.000 en crise pendant la période de soudure 2016».
Pis, «54 % des femmes en âge de reproduction sont affectées par l’anémie, la prévalence de la malnutrition aiguë est de 5.9 (Unicef 2014). 60 % des enfants de moins de cinq (5) ans affectés par l’anémie », alerte-t-il. Cela, là où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) parle de 12 millions de décès chez les enfants de moins de cinq (5) ans dans les pays en voie de développement, dont 50 % sont affectés par la malnutrition.
D’après le point focal humanitaire de l’Unfpa, cette situation s’explique par la position géographique du Sénégal avec les pays voisins qui ont des systèmes sanitaires insuffisants pour faire face aux épidémies. A cela s’ajoute, enfonce Ahmidou Thiam, «la recrudescence des inondations affectant plusieurs localités du pays et provoquant jusqu’à 250.000 sinistrés, le manque d’accès aux structures sanitaires, les cycles de sécheresse occasionnant des dégâts considérables sur des milliers d’hectares de cultures et une forte prévalence de la malnutrition aiguë et chronique dans certaines zones chez les groupes vulnérables notamment les femmes et les enfants. Le faible taux de couverture en structure offrant des soins obstétricaux et néonatals d’urgence».
Pis, «54 % des femmes en âge de reproduction sont affectées par l’anémie, la prévalence de la malnutrition aiguë est de 5.9 (Unicef 2014). 60 % des enfants de moins de cinq (5) ans affectés par l’anémie », alerte-t-il. Cela, là où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) parle de 12 millions de décès chez les enfants de moins de cinq (5) ans dans les pays en voie de développement, dont 50 % sont affectés par la malnutrition.
D’après le point focal humanitaire de l’Unfpa, cette situation s’explique par la position géographique du Sénégal avec les pays voisins qui ont des systèmes sanitaires insuffisants pour faire face aux épidémies. A cela s’ajoute, enfonce Ahmidou Thiam, «la recrudescence des inondations affectant plusieurs localités du pays et provoquant jusqu’à 250.000 sinistrés, le manque d’accès aux structures sanitaires, les cycles de sécheresse occasionnant des dégâts considérables sur des milliers d’hectares de cultures et une forte prévalence de la malnutrition aiguë et chronique dans certaines zones chez les groupes vulnérables notamment les femmes et les enfants. Le faible taux de couverture en structure offrant des soins obstétricaux et néonatals d’urgence».
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