Aucun camion, même pas un âne avec sa remorque ou une moto, ne peut entrer ou sortir de Baidoa depuis mardi 11 juillet. Les shebabs interceptent tout et empêchent l'essence et la nourriture de parvenir à la ville, qui abrite pourtant 600 000 déplacés internes selon l'ONU, et subit déjà les effets de la sécheresse et de la faim.
Selon les médias somaliens, les prix à Baidoa se sont envolés et les magasins commencent à fermer. Lundi 17 juillet, la compagnie d'électricité locale a annoncé à ses clients de nouvelles coupures dans la journée, pour pallier la pénurie d'essence de ses générateurs.
Dimanche, Hussein Cheikh Mohamoud, le chef de cabinet du président somalien, a publié un message disant « partager la douleur des habitants de Baidoa » soumis au blocus. Il a estimé que la situation prouve que les shebabs mènent « une guerre totale contre le grand peuple de la Somalie ».
De son côté, le chef de cabinet du président de l'État où se trouve Baidoa, Abdifatah Mahat, a rappelé sur Twitter que les shebabs avaient déjà installé des blocus des villes de l'État voisin de Hiraan, et que seul l'emploi de la force avaient permis de les lever.
De son côté, le chef de cabinet du président de l'État où se trouve Baidoa, Abdifatah Mahat, a rappelé sur Twitter que les shebabs avaient déjà installé des blocus des villes de l'État voisin de Hiraan, et que seul l'emploi de la force avaient permis de les lever.
Le gouvernement somalien, de son côté, dit s'apprêter à lancer une opération baptisée « Black Lion », notamment autour de Baidoa, la deuxième phase de sa campagne militaire nationale contre les jihadistes.
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