Un exemple parmi d’autres, est le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) à travers son programme Adaptation aux Changements Climatiques en Afrique (ACCA) lancé en 2006 et financé conjointement par le CRDI du Canada et, le Department for International Development (DFID) du Royaume-Uni.
Dans un document en prélude à la 15ième Conférence des Parties (COP), intitulé « Les enjeux de la 15ième COP pour l’Afrique », l’équipe de ACCA a fait une sorte de bilan du protocole de Kyoto avant d’aborder les points de négociations. Ceux-ci sont déclinés en quatre points dont «l’atténuation : positions, enjeux et perspective africaine, l’adaptation, une priorité pour l’Afrique, le financement et le transfert de technologies et le renforcement des capacités».
L’un des points saillants de ce texte est la Réduction des Émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD) qui est une réelle préoccupation des pays africains. «Les enjeux du futur accord REDD touchent essentiellement à la portée (le contenu), au niveau de référence (la mesure), au financement et à l’attribution», a fait savoir Alioune Kaeré. Selon lui, «l’examen des coûts d’opportunité d’une absence de déforestation fait apparaître qu’en majorité, les utilisateurs gagnent moins de $5 par tonne de carbone émis en raison du changement d’utilisation des terres. Autrement dit, le niveau de rétribution d’une absence d’émission d’équivalent CO2 dans le cadre du mécanisme REDD pourrait être particulièrement incitatif pour les utilisateurs des écosystèmes forestiers d’Afrique».
L’expert du CRDI a fait comprendre que «le financement et l’attribution à travers le mécanisme REDD pourraient cibler, entre autres, le secteur agricole, et faire la promotion d’une agriculture non expansive dans la mesure où celle-ci a le plus souvent un rôle négatif vis-à-vis des écosystèmes forestiers». Et de poursuivre : «les pays d’Afrique Centrale pourraient se positionner comme une force de proposition dans le cadre de cette composante essentielle des négociations. La proposition des pays de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) porte sur la mise en place de trois types de mécanismes financiers, correspondant à des échelles de déforestation différentes : (a) Un fonds d’habilitation destiné au renforcement des capacités appuyé par des mesures politiques. Cette composante est d’autant plus importante qu’il est fondamental pour les pays d’avoir des capacités suffisantes d’inventaire, de surveillance et d’évaluation. (b) Un fonds de stabilisation dans les pays où la déforestation actuelle est faible, ceci afin de préserver l’existant. (c) Un financement incitatif REDD sur la base d’un scénario de référence qui serait une combinaison».
Dans un document en prélude à la 15ième Conférence des Parties (COP), intitulé « Les enjeux de la 15ième COP pour l’Afrique », l’équipe de ACCA a fait une sorte de bilan du protocole de Kyoto avant d’aborder les points de négociations. Ceux-ci sont déclinés en quatre points dont «l’atténuation : positions, enjeux et perspective africaine, l’adaptation, une priorité pour l’Afrique, le financement et le transfert de technologies et le renforcement des capacités».
L’un des points saillants de ce texte est la Réduction des Émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD) qui est une réelle préoccupation des pays africains. «Les enjeux du futur accord REDD touchent essentiellement à la portée (le contenu), au niveau de référence (la mesure), au financement et à l’attribution», a fait savoir Alioune Kaeré. Selon lui, «l’examen des coûts d’opportunité d’une absence de déforestation fait apparaître qu’en majorité, les utilisateurs gagnent moins de $5 par tonne de carbone émis en raison du changement d’utilisation des terres. Autrement dit, le niveau de rétribution d’une absence d’émission d’équivalent CO2 dans le cadre du mécanisme REDD pourrait être particulièrement incitatif pour les utilisateurs des écosystèmes forestiers d’Afrique».
L’expert du CRDI a fait comprendre que «le financement et l’attribution à travers le mécanisme REDD pourraient cibler, entre autres, le secteur agricole, et faire la promotion d’une agriculture non expansive dans la mesure où celle-ci a le plus souvent un rôle négatif vis-à-vis des écosystèmes forestiers». Et de poursuivre : «les pays d’Afrique Centrale pourraient se positionner comme une force de proposition dans le cadre de cette composante essentielle des négociations. La proposition des pays de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) porte sur la mise en place de trois types de mécanismes financiers, correspondant à des échelles de déforestation différentes : (a) Un fonds d’habilitation destiné au renforcement des capacités appuyé par des mesures politiques. Cette composante est d’autant plus importante qu’il est fondamental pour les pays d’avoir des capacités suffisantes d’inventaire, de surveillance et d’évaluation. (b) Un fonds de stabilisation dans les pays où la déforestation actuelle est faible, ceci afin de préserver l’existant. (c) Un financement incitatif REDD sur la base d’un scénario de référence qui serait une combinaison».
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