Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) El Hadji Ndane Diagne, s’est exprimé sur la question des subventions accordées par l’État à la société. Selon lui, « subventionner en amont et en aval n’est pas acceptable. Il faut réfléchir à la meilleure manière d’orienter et d’organiser ces aides afin qu’elles servent réellement l’intérêt du secteur », a-t-il déclaré ce dimanche lors de son passage à l’émission « En vérité » sur Radio Sénégal.
« Tant que je suis à la tête de la société, elle n’a pas besoin de subventions étatiques. Nous avons un modèle financier auto-rentable. Si on nous laisse faire, sans que l’État nous impose des prix d’achat ou de vente, nous pouvons atteindre la rentabilité », a-t-il souligné.
D’après le directeur général, « la clé de la réussite réside dans une gestion autonome et adaptée aux réalités économiques du marché, plutôt que dans une dépendance continue vis-à-vis des subventions publiques ».
Revenant sur la performance exceptionnelle de la société qui a vu sa collecte d’arachide passer de 12 900 tonnes en 2024 à 155 000 tonnes en 2025, le DG a estimait que ce résultat découle avant tout d’un consensus trouvé entre les différents acteurs de la filière. « Nous avons discuté avec les opérateurs et le ministère, qui a réuni exportateurs, huiliers et SONACOS. Les exportateurs ont accepté de laisser aux huiliers le temps de collecter des volumes suffisants avant de démarrer leurs exportations », a-t-il expliqué.
Il a ajouté « Le niveau du prix de l’arachide était tel que même les exportateurs étrangers, y compris les Chinois, n’ont pas pu concurrencer la collecte locale. Jusqu’à présent, aucun exportateur n’est venu au Sénégal. »
« Tant que je suis à la tête de la société, elle n’a pas besoin de subventions étatiques. Nous avons un modèle financier auto-rentable. Si on nous laisse faire, sans que l’État nous impose des prix d’achat ou de vente, nous pouvons atteindre la rentabilité », a-t-il souligné.
D’après le directeur général, « la clé de la réussite réside dans une gestion autonome et adaptée aux réalités économiques du marché, plutôt que dans une dépendance continue vis-à-vis des subventions publiques ».
Revenant sur la performance exceptionnelle de la société qui a vu sa collecte d’arachide passer de 12 900 tonnes en 2024 à 155 000 tonnes en 2025, le DG a estimait que ce résultat découle avant tout d’un consensus trouvé entre les différents acteurs de la filière. « Nous avons discuté avec les opérateurs et le ministère, qui a réuni exportateurs, huiliers et SONACOS. Les exportateurs ont accepté de laisser aux huiliers le temps de collecter des volumes suffisants avant de démarrer leurs exportations », a-t-il expliqué.
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