C’est au cours d’une réunion ministérielle convoquée en urgence et alors que la police dispersait à coup de gaz lacrymogène des manifestants réclamant la dissolution du gouvernement, que le cabinet du Premier ministre a annoncé la mise en place de cette cellule de crise.
Elle doit être composée de six membres, censés représenter toutes les parties à la crise en cours : deux hauts gradés militaires et quatre représentants choisis parmi les différentes composantes du bloc civil de la transition. Un bloc au sein duquel deux camps se font désormais face.
D’un côté, il y a ceux qui continuent de réclamer un transfert rapide vers un pouvoir qui serait uniquement civil. De l’autre, un bloc qui a fait dissidence récemment et qui réclame depuis plusieurs jours maintenant que le pouvoir soit remis aux militaires, contrairement à ce que prévoit la feuille de route de la transition.
L’objectif affiché de cette cellule de crise est donc de rétablir le dialogue et de sauver « la transition démocratique et civile », selon le communiqué du cabinet du Premier ministre. La prochaine étape de ce bras de fer doit se tenir jeudi à Khartoum, où les partisans d’un transfert de pouvoir aux civils ont prévu une manifestation.
Le spectre d’une transition qui serait récupérée par les militaires inquiète de plus en plus les partenaires internationaux du Soudan. Lundi, les États-Unis ont annoncé que dorénavant toute aide militaire au Soudan devrait être approuvée par le gouvernement civil.
Elle doit être composée de six membres, censés représenter toutes les parties à la crise en cours : deux hauts gradés militaires et quatre représentants choisis parmi les différentes composantes du bloc civil de la transition. Un bloc au sein duquel deux camps se font désormais face.
D’un côté, il y a ceux qui continuent de réclamer un transfert rapide vers un pouvoir qui serait uniquement civil. De l’autre, un bloc qui a fait dissidence récemment et qui réclame depuis plusieurs jours maintenant que le pouvoir soit remis aux militaires, contrairement à ce que prévoit la feuille de route de la transition.
L’objectif affiché de cette cellule de crise est donc de rétablir le dialogue et de sauver « la transition démocratique et civile », selon le communiqué du cabinet du Premier ministre. La prochaine étape de ce bras de fer doit se tenir jeudi à Khartoum, où les partisans d’un transfert de pouvoir aux civils ont prévu une manifestation.
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