Farouk Abou Issa, le chef de l'Alliance de l'opposition soudanaise. Reuters
Ce sont deux jours plutôt étranges que le chef de l'opposition soudanaise, Farouk Abou Issa, raconte avoir passé entre les mains de la sécurité soudanaise. Il dit ne pas avoir été réellement interrogé. Il est resté assis des heures durant dans une pièce sans qu'on lui adresse la parole.
A-t-il été victime d'une tentative d'intimidation ? L’opposant se dit en tout cas persuadé que c'est un discours « enflammé » en hommage aux quatre étudiants darfouris mort lors d'une manifestation contre les frais d'inscription qui lui a valu cette arrestation.
La mort des quatre jeunes avait provoqué les plus importantes manifestations depuis la mobilisation anti-régime liée à l'inflation en juin et juillet.
« Et vous allez en voir plus dans les semaines à venir », a promis le chef de l'opposition. La peur inspirée par les forces de sécurité va fondre face à l'aggravation de la situation économique ».
« La sécurité m'a demandé de revenir, a expliqué Farouk Abou Issa à l'AFP après sa libération, mais j'ai refusé. Je leur ai dit de me conduire devant le juge s'ils avaient un motif d'inculpation ».
Source: RFI
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