Pour Abdel Fattah al-Burhan, le rapprochement avec Israël était nécessaire et devait se faire maintenant. « La situation économique ne nous permet pas d’attendre un an de plus », a déclaré le lieutenant-général.
Le rapprochement avec l’État hébreu et la levée prochaine des sanctions américaines devraient donc grandement soulager le pays, selon lui. Alors que le Soudan subit une forte inflation, une crise de liquidité et des pénuries, Abdel Fattah al-Burhan a estimé que l’accord allait briser l’isolement du Soudan, avec des gains économiques et politiques.
L’officier a estimé qu’une fois le compromis entériné, l’activité reprendrait. Il a prédit le retour des investisseurs, un renforcement du taux de change, une meilleure circulation des capitaux.
Les Soudanais loin d'être tous convaincus
Le réchauffement avec Israël crée des remous au sein de la société soudanaise. Une partie de la classe politique s’y oppose. Abdel Fattah al-Burhan répond avoir au préalable consulté la plupart des courants, ajoutant que 90 % des partis soutenaient l’initiative, y compris le National Umma Party, l’un des plus puissants.
Son leader Sadiq al-Mahdi a aussitôt réagi après l’interview. Lui qui était contre la normalisation avec Israël a semblé se radoucir, précisant qu’elle devait être entérinée par le Conseil législatif. Or, cette future assemblée n’est même pas encore constituée.
Le président du Conseil souverain a pris soin d’éteindre d’autres polémiques, niant tout chantage américain pour forcer la main de Khartoum. Le lieutenant-général a même dit qu’au final l’accord bénéficierait plus au Soudan qu’aux autres parties.
Le rapprochement avec l’État hébreu et la levée prochaine des sanctions américaines devraient donc grandement soulager le pays, selon lui. Alors que le Soudan subit une forte inflation, une crise de liquidité et des pénuries, Abdel Fattah al-Burhan a estimé que l’accord allait briser l’isolement du Soudan, avec des gains économiques et politiques.
L’officier a estimé qu’une fois le compromis entériné, l’activité reprendrait. Il a prédit le retour des investisseurs, un renforcement du taux de change, une meilleure circulation des capitaux.
Les Soudanais loin d'être tous convaincus
Le réchauffement avec Israël crée des remous au sein de la société soudanaise. Une partie de la classe politique s’y oppose. Abdel Fattah al-Burhan répond avoir au préalable consulté la plupart des courants, ajoutant que 90 % des partis soutenaient l’initiative, y compris le National Umma Party, l’un des plus puissants.
Son leader Sadiq al-Mahdi a aussitôt réagi après l’interview. Lui qui était contre la normalisation avec Israël a semblé se radoucir, précisant qu’elle devait être entérinée par le Conseil législatif. Or, cette future assemblée n’est même pas encore constituée.
Le président du Conseil souverain a pris soin d’éteindre d’autres polémiques, niant tout chantage américain pour forcer la main de Khartoum. Le lieutenant-général a même dit qu’au final l’accord bénéficierait plus au Soudan qu’aux autres parties.
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