La tension recommence à monter au Soudan. Selon des témoins, des manifestants d’El Souk, au sud-est de Khartoum, se sont rassemblés devant le bureau des services de renseignement pour accuser les Forces de soutien rapide (FSR) d’avoir violenté des jeunes et exiger qu’ils quittent la ville. Les miliciens auraient alors réagi en tirant en l’air puis sur la foule.
L’Association des professionnels soudanais (APS) a aussitôt demandé aux Soudanais de lui transmettre des preuves. L’APS a dénoncé une « violence excessive menée par des criminels ». « Les autorités sont pleinement responsables et il n’y aura pas d’impunité », a promis l’organisation.
Un développement inquiétant qui survient alors que le chef des FSR reprend sa rhétorique de fermeté. Ce week-end lors d’un meeting, Hemetti a reconnu que ses hommes n’étaient pas des anges. Mais il a surtout précisé qu’il fallait vite signer un accord de transition, sinon le pays risquait une confrontation totale.
Justement, les négociations sur ce texte s’éternisent. Ça fait dix jours qu’un compromis a été annoncé, mais les deux parties ne s’entendent pas sur la version finale. Beaucoup accusent les putschistes de vouloir inclure un passage leur garantissant l’immunité.
Plusieurs sources avaient promis de nouvelles rencontres ce week-end, voire une signature. Mais la coalition civile a annoncé que les pourparlers étaient repoussés à mardi.
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