Des militaires, des ministres et même le chef du gouvernement veulent que la Minuad plie bagages. Ils souhaitent la remplacer par une force au mandat beaucoup moins robuste, sans casques bleus ni policiers. Le Premier ministre Hamdock a même écrit au Conseil de sécurité pour que la future entité soit dotée d’un statut beaucoup plus souple, qui l’empêcherait notamment de protéger physiquement les civils.
Pour le chercheur Ahmed Adam, l’armée ne veut plus que l’ONU interfère avec ses opérations dans les zones de conflit. « Une présence onusienne faible entraînerait aussi un affaiblissement du pouvoir civil face aux putschistes », dit-il, notamment après les élections.
La junte a reçu l’appui des islamistes. Pour le spécialiste Jean-Baptiste Gallopin, les religieux font un calcul. Ils vont dans le sens des militaires pour obtenir leur soutien afin d’obtenir plus de place dans la coalition civile. Là encore, à plus long terme, c’est la révolution qui serait affaiblie.
Sauf que des associations et groupes armés du Darfour, ainsi que des dizaines de représentants civils ont multiplié déclarations et pétitions pour le maintien des casques bleus. Tous rappellent que la révolution n’a pas mis fin à la crise du Darfour. Au contraire. Depuis le début de l’année, les combats souvent tribaux ont fait des centaines de morts. Le chercheur Adeeb Yousef estime que « La Minuad est plus que jamais nécessaire. Sans elle, ce sera le chaos ».
Pour le chercheur Ahmed Adam, l’armée ne veut plus que l’ONU interfère avec ses opérations dans les zones de conflit. « Une présence onusienne faible entraînerait aussi un affaiblissement du pouvoir civil face aux putschistes », dit-il, notamment après les élections.
La junte a reçu l’appui des islamistes. Pour le spécialiste Jean-Baptiste Gallopin, les religieux font un calcul. Ils vont dans le sens des militaires pour obtenir leur soutien afin d’obtenir plus de place dans la coalition civile. Là encore, à plus long terme, c’est la révolution qui serait affaiblie.
Sauf que des associations et groupes armés du Darfour, ainsi que des dizaines de représentants civils ont multiplié déclarations et pétitions pour le maintien des casques bleus. Tous rappellent que la révolution n’a pas mis fin à la crise du Darfour. Au contraire. Depuis le début de l’année, les combats souvent tribaux ont fait des centaines de morts. Le chercheur Adeeb Yousef estime que « La Minuad est plus que jamais nécessaire. Sans elle, ce sera le chaos ».
Autres articles
-
Syrie: au moins 36 soldats syriens tués dans une frappe israélienne près d'Alep (ONG)
-
Haïti: 243 personnes évacuées vers la Martinique, dont une majorité de Français
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition