Dans le quartier populaire d’el-Daeim, toutes les rues sont barricadées. Après la répression sanglante du 30 juin, les militants ont décidé de changer de stratégie :
« À chaque manifestations nos pertes sont énormes : des morts, des blessés… 6 000 personnes ont été blessées en hui mois. Des gens ont été éborgnés, d’autres ont été amputés. D’autres sont morts. Nous avons perdu près de 120 martyrs : c’est énorme. Donc là, on essaye quelque-chose de totalement pacifique. »
L’ambiance est à la fête. Des bénévoles distribuent de l’eau, de la nourriture. Certains viennent de loin, des quartiers nord de la capitale, comme Amana Idriss, 50 ans, toujours en première ligne dans les manifestations :
« Dieu merci, nous avons des jeunes incroyables. Des étudiants, des ingénieurs, des docteurs. C’est toute une la société qu’il y a là devant vous. Qui est-ce que la junte militaire va gouverner lorsqu’elle aura tué tous ces jeunes-là ? Le Soudan est ici dans la rue. Eux ils ne représentent pas le Soudan. »
Le souvenir du 3 juin 2019 est dans toutes les têtes, lorsqu’un sit-in pacifique avait été dispersé dans le sang par des soldats : « Bien sûr qu’il y a de la peur, sans aucun doute. Mais la révolution demande à ce qu’on soit braves. Nous devons faire face à la mort. Comme nos frères tombés en martyrs ont fait face à la mort ».
Quatre sit-in de ce genre ont été improvisés à travers la capitale et le mouvement a déjà commencé à s’étendre dans d’autres villes du pays.
« À chaque manifestations nos pertes sont énormes : des morts, des blessés… 6 000 personnes ont été blessées en hui mois. Des gens ont été éborgnés, d’autres ont été amputés. D’autres sont morts. Nous avons perdu près de 120 martyrs : c’est énorme. Donc là, on essaye quelque-chose de totalement pacifique. »
L’ambiance est à la fête. Des bénévoles distribuent de l’eau, de la nourriture. Certains viennent de loin, des quartiers nord de la capitale, comme Amana Idriss, 50 ans, toujours en première ligne dans les manifestations :
« Dieu merci, nous avons des jeunes incroyables. Des étudiants, des ingénieurs, des docteurs. C’est toute une la société qu’il y a là devant vous. Qui est-ce que la junte militaire va gouverner lorsqu’elle aura tué tous ces jeunes-là ? Le Soudan est ici dans la rue. Eux ils ne représentent pas le Soudan. »
Le souvenir du 3 juin 2019 est dans toutes les têtes, lorsqu’un sit-in pacifique avait été dispersé dans le sang par des soldats : « Bien sûr qu’il y a de la peur, sans aucun doute. Mais la révolution demande à ce qu’on soit braves. Nous devons faire face à la mort. Comme nos frères tombés en martyrs ont fait face à la mort ».
Quatre sit-in de ce genre ont été improvisés à travers la capitale et le mouvement a déjà commencé à s’étendre dans d’autres villes du pays.
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