Face à la violence qui secoue l’université sénégalaise, le dernier premier ministre de Wade avant la chute le 25 mars 2013 marque son regret. « Je regrette que le gouvernement est choisi d’exercer la violence face aux étudiants. Quand ils posent comme revendications la nécessité de percevoir leurs bourses, la meilleure réponse aurait été de procéder au paiement parce que l’étudiant n’a que sa bourse pour vivre. Je le dis parce que j’ai été étudiant », lâche Souleymane Ndéné Ndiaye qui martèle.
« Le président de la République, lui-même s’il était resté au pays et si on lui avait rendu compte réellement de ce qui se passait à l’université, je crois qu’il n’aurait pas autorisé que ce soient les GMI qui rentrent dans le campus au mépris des franchises universitaires pour matraquer les étudiants ». Ce, d’autant plus souligne-t-il : «C’est cette violence-là qui a occasionné la riposte des étudiants. Ils sont 100 mille et donc leur réaction ne peut pas être la même que celle des étudiants qu’on avait l’habitude de voir quand nous, nous étions étudiants. On était 15.000 à l’époque ».
Avant de montrer la voie à suivre à son ancien camarade du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Macky Sall. En effet, imputant la responsabilité à la fois aux étudiants et au pouvoir, Souleymane Ndéné Ndiaye de conseiller au président Sall qu’ « on ne peut pas gérer un pays dans la tension et dans la violence. Le mieux pour le pouvoir, c’est d’essayer de renouer le contact avec les étudiants et de trouver une solution à la crise ».
« Le président de la République, lui-même s’il était resté au pays et si on lui avait rendu compte réellement de ce qui se passait à l’université, je crois qu’il n’aurait pas autorisé que ce soient les GMI qui rentrent dans le campus au mépris des franchises universitaires pour matraquer les étudiants ». Ce, d’autant plus souligne-t-il : «C’est cette violence-là qui a occasionné la riposte des étudiants. Ils sont 100 mille et donc leur réaction ne peut pas être la même que celle des étudiants qu’on avait l’habitude de voir quand nous, nous étions étudiants. On était 15.000 à l’époque ».
Avant de montrer la voie à suivre à son ancien camarade du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Macky Sall. En effet, imputant la responsabilité à la fois aux étudiants et au pouvoir, Souleymane Ndéné Ndiaye de conseiller au président Sall qu’ « on ne peut pas gérer un pays dans la tension et dans la violence. Le mieux pour le pouvoir, c’est d’essayer de renouer le contact avec les étudiants et de trouver une solution à la crise ».
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