Les jihadistes tentent de couper les voies d’approvisionnement des combattants kurdes et de les empêcher d’évacuer leurs blessés vers la Turquie. Peut-être s’agit-il aussi d’empêcherles peshmergas venus du Kurdistan irakien d’atteindre Kobane en début de semaine. Ankara les a autorisés à passer par son territoire il y a quelques jours.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), depuis le début de l’offensive de l’organisation Etat islamique sur la ville à la mi-septembre, plus de 800 personnes ont été tuées : 481 jihadistes, 302 combattants kurdes et 21 civils, aujourd’hui presque tous réfugiés en Turquie.
Mais l’OSDH ne prend pas en compte les victimes des frappes de la coalition. Les Américains ont indiqué dimanche avoir bombardé cinq fois ces deux derniers jours aux alentours de Kobane.
Dans le reste de la Syrie, selon l’OSDH, les bombardements de l’armée de Bachar el-Assad auraient fait 43 victimes civiles dans les zones contrôlées par les rebelles, entre autres dans la ville de Homs, sur le quartier de Waer, le seul encore contrôlé par les rebelles dans cette ville autrefois surnommée « la capitale de la révolution ». Et Human Rights Watch a accusé le régime syrien de ne pas respecter la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU interdisant l’utilisation de barils transformés en bombes dans les zones peuplées.
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