
La cérémonie d’ouverture est bel et bien prévue ce dimanche 12 mars demain matin dans un grand hôtel de Doha. Le Qatar qui accueille la rencontre a d’ailleurs convié une quinzaine de pays à envoyer des représentants pour y assister. La liste complète des groupes rebelles invités à ce « pré-dialogue » n’a pas été communiquée, mais on est sur un « format large », assure une source diplomatique.
Le départ mercredi 9 mars de l’ancien président Goukouni Weddeye, qui jouait jusque-là le rôle de médiateur du processus, a fait craindre un mouvement de boycott de part des groupes armés. Mais finalement, parmi les principaux chefs rebelles, tous devraient être soient présents soit représentés, en raison de difficultés logistiques.
S’agissant du Fact, le mouvement auteur de l’offensive fatale à Idriss Déby l’an dernier, on ignore, par exemple, si le numéro un Mahamat Mahdi Ali, retranché ces derniers mois dans le sud libyen, sera là à temps.
« On fait notre maximum » confiait hier son entourage, mais une délégation du mouvement est quoi qu'il en soit annoncée. Le président de l’UFDD, Mahamat Nouri est arrivé à Doha. Il a pu se déplacer, malgré son contrôle judiciaire en France.
Quant à Timan Erdimi, en exil au Qatar depuis 12 ans, est attendu ce dimanche, même si l’affaire du document sonore, sorti récemment, dans lequel on l’entend faire part de sa volonté de faire tomber le pouvoir de Njdamena fait planer sur cette rencontre un climat de méfiance.
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