La tension monte entre Me Moussa Bocar Thiam et l’Ums. Dans un premier temps, l’avocat avait déposé plainte auprès de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) contre le magistrat Idrissa Diarra, président du Collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (Pjf). Il l’accusait notamment de « refus injustifié de mise en liberté » dans l’affaire Mouhamadou Ngom, dit Farba Ngom, malgré des expertises médicales attestant que son état de santé était incompatible avec la détention.
Me Thiam reprochait également au magistrat plusieurs délits : « atteinte à la liberté, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger, inertie volontaire dans la procédure d’information et déloyauté contraire à la déontologie des magistrats ».
L’Ums est ensuite sortie de son silence dans un communiqué en date du 21 novembre, prenant la défense du magistrat Idrissa Diarra. Selon l’Ums, Farba Ngom n’a « jamais été consulté sur une telle démarche » et le collectif d’avocats assurant sa défense n’a « à aucun moment été associé ». L’Union a également dénoncé une violation des règles de procédure et des principes déontologiques de la profession d’avocat, qualifiant l’action de Me Thiam d’« isolée » et inspirée par un « dessein inavoué ».
En réponse, Me Moussa Bocar Thiam a vivement répliqué, affirmant que le magistrat Idrissa Diarra s’est rendu coupable de « traitements inhumains et dégradants ». Il a souligné que l’Ums ne l’avait « ni interpellé ni avisé » avant la publication de son communiqué, et qu’il ne lui appartenait pas de juger de l’opportunité d’une plainte qui ne lui était pas destinée.
L’ancien ministre a par ailleurs déploré le silence de l’Ums face aux « propos injurieux » tenus par Ousmane Sonko lors d’un rassemblement public en novembre 2025, durant lequel ce dernier avait accusé certains magistrats de « saborder » le travail du Pool judiciaire financier.
Me Thiam a aussi rappelé que, selon lui, le magistrat Idrissa Diarra maintient en détention « un homme agonisant » ainsi que « la femme du journaliste Madiambal Diagne, en chaise roulante et mourante ». Il a estimé que ces agissements « intuitu personae » constituent un manquement aux devoirs de délicatesse et de dignité de la fonction.
L’avocat a enfin annoncé qu’après en avoir informé le Bâtonnier, il saisira la Chambre disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature et la Cour des droits de l’homme de la CEDEAO pour dénoncer les « traitements inhumains et dégradants infligés abusivement à des personnes présumées innocentes ».
Me Thiam reprochait également au magistrat plusieurs délits : « atteinte à la liberté, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger, inertie volontaire dans la procédure d’information et déloyauté contraire à la déontologie des magistrats ».
L’Ums est ensuite sortie de son silence dans un communiqué en date du 21 novembre, prenant la défense du magistrat Idrissa Diarra. Selon l’Ums, Farba Ngom n’a « jamais été consulté sur une telle démarche » et le collectif d’avocats assurant sa défense n’a « à aucun moment été associé ». L’Union a également dénoncé une violation des règles de procédure et des principes déontologiques de la profession d’avocat, qualifiant l’action de Me Thiam d’« isolée » et inspirée par un « dessein inavoué ».
En réponse, Me Moussa Bocar Thiam a vivement répliqué, affirmant que le magistrat Idrissa Diarra s’est rendu coupable de « traitements inhumains et dégradants ». Il a souligné que l’Ums ne l’avait « ni interpellé ni avisé » avant la publication de son communiqué, et qu’il ne lui appartenait pas de juger de l’opportunité d’une plainte qui ne lui était pas destinée.
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