C'était à prévoir. Le match Algérie - Maroc allait être un match d'hommes. Il le fut dès le coup d'envoi donné par l'arbitre mauricien. Avec des duels impressionnants. Pourtant, le coup de théâtre advenait dès l'entame. Sur un long dégagement de Raïs Mbolhi, Hassen Yebda bénéficiait d'un coup franc à une trentaine de mètres des buts de Lamyaghri (4ème). La frappe de Boudebouz, détournée, trouvait la barre et sortait en corner. Sur celui-ci, également exécuté par le milieu sochalien, Hermach contrait le ballon des deux mains. Le penalty était indiscutable. Et l'arbitre n'hésitait pas à le siffler. Transformé magistralement par Yebda, il donnait de façon inattendue l'avantage aux Fennecs (6ème, 1-0) et changeait les données de la rencontre. Un moment troublée par ce coup du sort, la formation d'Eric Gerets allait reprendre les choses en main. Construisant mieux, misant sur des attaques placées, les coéquipiers de Kharja se heurtaient à un double rideau algérien efficace à défaut d'être spectaculaire. Si au milieu, les récupérateurs Lacen et Lemmouchia faisaient le job, la défense, même privée de Madjid Bougherra, tenait son rang.
Mbolhi devait d'ailleurs attendre la 22ème minute pour effectuer une première sortie périlleuse devant Marouane Chamakh. Malgré sa volonté de construire, le Maroc ne se créait pas de réelles occasions. Le match était vraiment musclé, avec un embouteillage au milieu du terrain et des fautes techniques à la pelle, notamment du côté algérien. Cadeau empoisonné que ce but inscrit sur penalty si tôt dans le match ? En tous les cas, les hommes de Benchikha peinaient à assurer trois passes consécutives en position offensive. Les contres, sporadiques, misant sur un Ghezzal bien esseulé au cœur de la défense chérifienne, ne furent jamais dangereux pour Lamyaghri. Ce sentiment d'impuissance montra que l'Algérie n'avait toujours pas réglé le récurrent souci offensif qu'elle traîne depuis janvier 2010 (aucun but inscrit en match officiel).
Les trente premières minutes de la deuxième mi-temps étaient largement à l'avantage des Lions de l'Atlas, même s'il fallait attendre pour assister à une énorme occasion de Belhanda, avortée miraculeusement par Mbolhi (69ème). Côté algérien, on semblait près de la rupture. L'inquiétude gagna les rangs des Verts lorsque Yahia, blessé, fut contraint de laisser sa place à Carl Medjani. Longtemps en balance avec Bouzid, excellent dimanche, pour pallier l'absence de Bougherra, l'Ajaccien se mit rapidement dans le rythme. Alors que Gerets faisait entrer son joker offensif, le Caenais Al Arabi, Benchikha répliquait en remplaçant Boudebouz, décevant, par Belhadj. Ces changements traduisaient l'état d'esprit de deux sélectionneurs. Benchikha, soucieux de défendre le maigre et précieux avantage, alors que Gerets était désireux de repartir d'Annaba avec au moins le point du match nul. Paradoxalement, les hôtes allaient mieux terminer le match et se créer quelques situations chaudes par Djebbour et Ghezzal.
L'Algérie sortait victorieuse d'un match stressant. Les Fennecs avaient su défendre ensemble, avec détermination et solidarité pour atteindre leur objectif : marquer trois points et recoller en tête du classement. Benchikha aura trois mois pour revoir sa copie, améliorer son animation offensive et redonner confiance à des attaquants toujours en panne d'efficacité. Quant à Gerets, il démarre sa campagne officielle à la tête des Lions par une défaite. En juin, il tentera de reprendre sur son adversaire l'avantage perdu à Annaba après ces deux premières journées pour rien (4 équipes à 4 points dans ce groupe D).
Algérie : Mbolhi – Mostefa, Bouzid, Yahia (Medjani, 71ème), Mesbah – Lemmouchia – Boudebouz (Belhadj, 84ème), Lacen, Yebda (Hadj Aïssa, 89ème), Ziani – Djebbour.
Maroc : Lamyaghri – Chrétien, Kantari, Benatia, Soulaimani – Hermach – Boussoufa, Belhanda (Assaidi, 89ème), Kharja, Taarabt (El Arabi, 71ème) – Chamakh.
Source: Footafrica365
Mbolhi devait d'ailleurs attendre la 22ème minute pour effectuer une première sortie périlleuse devant Marouane Chamakh. Malgré sa volonté de construire, le Maroc ne se créait pas de réelles occasions. Le match était vraiment musclé, avec un embouteillage au milieu du terrain et des fautes techniques à la pelle, notamment du côté algérien. Cadeau empoisonné que ce but inscrit sur penalty si tôt dans le match ? En tous les cas, les hommes de Benchikha peinaient à assurer trois passes consécutives en position offensive. Les contres, sporadiques, misant sur un Ghezzal bien esseulé au cœur de la défense chérifienne, ne furent jamais dangereux pour Lamyaghri. Ce sentiment d'impuissance montra que l'Algérie n'avait toujours pas réglé le récurrent souci offensif qu'elle traîne depuis janvier 2010 (aucun but inscrit en match officiel).
Les trente premières minutes de la deuxième mi-temps étaient largement à l'avantage des Lions de l'Atlas, même s'il fallait attendre pour assister à une énorme occasion de Belhanda, avortée miraculeusement par Mbolhi (69ème). Côté algérien, on semblait près de la rupture. L'inquiétude gagna les rangs des Verts lorsque Yahia, blessé, fut contraint de laisser sa place à Carl Medjani. Longtemps en balance avec Bouzid, excellent dimanche, pour pallier l'absence de Bougherra, l'Ajaccien se mit rapidement dans le rythme. Alors que Gerets faisait entrer son joker offensif, le Caenais Al Arabi, Benchikha répliquait en remplaçant Boudebouz, décevant, par Belhadj. Ces changements traduisaient l'état d'esprit de deux sélectionneurs. Benchikha, soucieux de défendre le maigre et précieux avantage, alors que Gerets était désireux de repartir d'Annaba avec au moins le point du match nul. Paradoxalement, les hôtes allaient mieux terminer le match et se créer quelques situations chaudes par Djebbour et Ghezzal.
L'Algérie sortait victorieuse d'un match stressant. Les Fennecs avaient su défendre ensemble, avec détermination et solidarité pour atteindre leur objectif : marquer trois points et recoller en tête du classement. Benchikha aura trois mois pour revoir sa copie, améliorer son animation offensive et redonner confiance à des attaquants toujours en panne d'efficacité. Quant à Gerets, il démarre sa campagne officielle à la tête des Lions par une défaite. En juin, il tentera de reprendre sur son adversaire l'avantage perdu à Annaba après ces deux premières journées pour rien (4 équipes à 4 points dans ce groupe D).
Algérie : Mbolhi – Mostefa, Bouzid, Yahia (Medjani, 71ème), Mesbah – Lemmouchia – Boudebouz (Belhadj, 84ème), Lacen, Yebda (Hadj Aïssa, 89ème), Ziani – Djebbour.
Maroc : Lamyaghri – Chrétien, Kantari, Benatia, Soulaimani – Hermach – Boussoufa, Belhanda (Assaidi, 89ème), Kharja, Taarabt (El Arabi, 71ème) – Chamakh.
Source: Footafrica365
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