Pas de couleur, la sobriété du noir et blanc pour marquer le deuil, les journaux sont unanimes. Le Temps titre « la république en berne » quand La Presse de Tunisie affiche : « le père du consensus, sur la pointe des pieds. » Et chaque quotidien de publier une photo d’un homme certes, très âgé, mais souriant ou déterminé.
Puis de nombreux articles saluent le départ du vétéran de la politique qui a accompagné la jeune démocratie sur les chemins escarpés d’une transition fragile et qui fut garant de la stabilité de la seule rescapée des printemps arabes.
Le deuil national débuté jeudi s’étendra sur sept jours alors que d’autres pays comme la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, le Liban, la Jordanie, la Palestine marquent un deuil de trois jours. Les funérailles nationales se tiendront demain à la mi-journée en présence de nombreux chefs d’État. L’armée tunisienne en assurera la sécurité et le bon déroulement.
Ce vendredi matin, une petite cérémonie se tiendra dans l’intimité des proches, le corps va quitter l’hôpital militaire de Tunis pour rejoindre Carthage distant d’une vingtaine de kilomètres.
L’autre évènement ce matin doit être la confirmation officielle par l’instance en charge des élections de la date de la présidentielle anticipée au 15 septembre pour le premier tour, trois semaines avant les législatives. Une accélération et un inversement du calendrier électoral qui vient bousculer la campagne en cours. En attendant, c’est le président du Parlement, Mohamed Ennaceur qui assure l’intérim à la présidence, comme le prévoit la Constitution.
Puis de nombreux articles saluent le départ du vétéran de la politique qui a accompagné la jeune démocratie sur les chemins escarpés d’une transition fragile et qui fut garant de la stabilité de la seule rescapée des printemps arabes.
Le deuil national débuté jeudi s’étendra sur sept jours alors que d’autres pays comme la Libye, l’Algérie, la Mauritanie, le Liban, la Jordanie, la Palestine marquent un deuil de trois jours. Les funérailles nationales se tiendront demain à la mi-journée en présence de nombreux chefs d’État. L’armée tunisienne en assurera la sécurité et le bon déroulement.
Ce vendredi matin, une petite cérémonie se tiendra dans l’intimité des proches, le corps va quitter l’hôpital militaire de Tunis pour rejoindre Carthage distant d’une vingtaine de kilomètres.
L’autre évènement ce matin doit être la confirmation officielle par l’instance en charge des élections de la date de la présidentielle anticipée au 15 septembre pour le premier tour, trois semaines avant les législatives. Une accélération et un inversement du calendrier électoral qui vient bousculer la campagne en cours. En attendant, c’est le président du Parlement, Mohamed Ennaceur qui assure l’intérim à la présidence, comme le prévoit la Constitution.
Autres articles
-
Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française
-
Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation
-
Législatives en Côte d'Ivoire: émergence d'ADCI, une troisième force d'opposition
-
Les États-Unis mènent des vols de surveillance au-dessus du Nigeria
-
Au Bénin, un député en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État avorté





Algérie : le Parlement valide la loi de criminalisation de la colonisation française


