D’abord, le président a limogé une partie de l’administration du gouvernement : son secrétaire général, ainsi que le directeur de cabinet du Premier ministre et ses conseillers. D’autres personnalités ont été remerciées telles que le président du Comité général des martyrs et blessés de la révolution ou encore le directeur général de la télévision tunisienne.
Le chef de l’État a durant toute cette semaine rencontré les composantes de la société civile : syndicat des travailleurs, des journalistes, conseil de la magistrature ou encore organisation des femmes. Des rencontres qui ont été l’occasion de passer un certain nombre de messages. Notamment après avoir reçu le patronat. 460 hommes d’affaires accusés de détournements de fonds sont dans son viseur. Il a appelé les entrepreneurs à investir dans les régions les moins développées du pays.
Enfin Kaïs Saïed a été très actif sur le plan de la diplomatie. Il a rencontré au palais de Carthage les ministres des Affaires étrangères algérien et saoudien. Il a eu une conversation téléphonique aussi avec le secrétaire d’État américain. La communauté internationale a elle multiplié cette semaine les appels au respect de la démocratie et de l’État de droit en Tunisie.
Autre front d’activité pour le président tunisien, le Covid. Plusieurs mesures ont été prises cette semaine, et une grande quantité de vaccins et de matériel médical a été réceptionnée.
Les commerçants à la peine
Las, dans le même temps, la Tunisie subit aussi une grave crise économique. La dépression du dinar et la dette publique qui s’élève à environ 7% de son PIB, grève lourdement le portefeuille des Tunisiens. La crise du Covid-19 a eu de gros impacts aussi sur les activités économiques diverses et le tourisme qui représente plus de 10% du PIB. Les petits commerçants ont du mal à faire face.
Dans cette petite pizzeria du Bardo, un seul client en ce début d’après-midi. C’est comme cela depuis des semaines. Béchir n’a plus le choix. Le restaurant va fermer. « On n’arrive pas à payer les fournisseurs. Ça dure depuis un an et demi à cause du Covid. Et là avec ce qu’il se passe ils ont fermé toutes les rues autour de notre restaurant. On n’arrive même pas à payer les factures d’électricité. Ce qu’on gagne, on le partage entre nous… On vit au jour le jour. »
À la Médina, même constat. Il n’y a pas foule. Mohamed Ali est assis, il attend patiemment le client. Un peu plus loin Abd Satar dit avoir perdu 70% de son chiffre d’affaire. Il est propriétaire de sa boutique. Tous n’ont pas cette chance.
« Il y a déjà des artisans qui ont fermé leur boutique. Ceux qui louaient une petite boutique ont décidé de mettre la clé sous la porte. Ils n’arrivent plus à payer leur loyer. »
La pandémie a eu un impact direct sur le tourisme. Le président a annoncé vendredi de nouvelles restrictions : un auto-isolement de sept jours pour les personnes venant de l’étranger…
Le chef de l’État a durant toute cette semaine rencontré les composantes de la société civile : syndicat des travailleurs, des journalistes, conseil de la magistrature ou encore organisation des femmes. Des rencontres qui ont été l’occasion de passer un certain nombre de messages. Notamment après avoir reçu le patronat. 460 hommes d’affaires accusés de détournements de fonds sont dans son viseur. Il a appelé les entrepreneurs à investir dans les régions les moins développées du pays.
Enfin Kaïs Saïed a été très actif sur le plan de la diplomatie. Il a rencontré au palais de Carthage les ministres des Affaires étrangères algérien et saoudien. Il a eu une conversation téléphonique aussi avec le secrétaire d’État américain. La communauté internationale a elle multiplié cette semaine les appels au respect de la démocratie et de l’État de droit en Tunisie.
Autre front d’activité pour le président tunisien, le Covid. Plusieurs mesures ont été prises cette semaine, et une grande quantité de vaccins et de matériel médical a été réceptionnée.
Les commerçants à la peine
Las, dans le même temps, la Tunisie subit aussi une grave crise économique. La dépression du dinar et la dette publique qui s’élève à environ 7% de son PIB, grève lourdement le portefeuille des Tunisiens. La crise du Covid-19 a eu de gros impacts aussi sur les activités économiques diverses et le tourisme qui représente plus de 10% du PIB. Les petits commerçants ont du mal à faire face.
Dans cette petite pizzeria du Bardo, un seul client en ce début d’après-midi. C’est comme cela depuis des semaines. Béchir n’a plus le choix. Le restaurant va fermer. « On n’arrive pas à payer les fournisseurs. Ça dure depuis un an et demi à cause du Covid. Et là avec ce qu’il se passe ils ont fermé toutes les rues autour de notre restaurant. On n’arrive même pas à payer les factures d’électricité. Ce qu’on gagne, on le partage entre nous… On vit au jour le jour. »
À la Médina, même constat. Il n’y a pas foule. Mohamed Ali est assis, il attend patiemment le client. Un peu plus loin Abd Satar dit avoir perdu 70% de son chiffre d’affaire. Il est propriétaire de sa boutique. Tous n’ont pas cette chance.
« Il y a déjà des artisans qui ont fermé leur boutique. Ceux qui louaient une petite boutique ont décidé de mettre la clé sous la porte. Ils n’arrivent plus à payer leur loyer. »
La pandémie a eu un impact direct sur le tourisme. Le président a annoncé vendredi de nouvelles restrictions : un auto-isolement de sept jours pour les personnes venant de l’étranger…
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