C’est par un court communiqué diffusé sur les réseaux sociaux que les Tunisiens ont appris qu’Othman Jerandi, jusqu’ici ministre des Affaires étrangères, était démis de ses fonctions par le président Kaïs Saïed. Il est remplacé par Nabil Ammar, auparavant ambassadeur de la Tunisie auprès de l'Union européenne.
L'annonce semble avoir surpris le ministre lui-même qui, quelques minutes auparavant, partageait encore ses dernières actualités officielles sur Twitter. « Mes fonctions de ministre des Affaires étrangères ont pris fin après 3 ans dans une circonstance délicate, ma seule boussole était l'intérêt suprême de la Tunisie », a réagi sur Twitter M. Jerandi, ajoutant que : « Où que je sois, je resterai au service de ce pays. Nous sommes tous de passage et la Tunisie reste le témoin de ceux qui l'ont aimée et qui lui ont été fidèles ».
Alors que la Tunisie a opéré un rapprochement remarqué avec Alger ces dernières semaines, cet incident diplomatique vient brouiller quelque peu les relations avec le grand-frère algérien. Un couac dont la Tunisie, qui traverse une crise économique aiguë et qui compte sur le soutien de son voisin, se serait bien passée.
Et au-delà des tensions géopolitiques, ce limogeage intervient aussi dans un contexte de crise politique intérieure en Tunisie. Othman Jerandi est le 4e ministre démis de ses fonctions par Kaïs Saïed depuis un mois.
L'annonce semble avoir surpris le ministre lui-même qui, quelques minutes auparavant, partageait encore ses dernières actualités officielles sur Twitter. « Mes fonctions de ministre des Affaires étrangères ont pris fin après 3 ans dans une circonstance délicate, ma seule boussole était l'intérêt suprême de la Tunisie », a réagi sur Twitter M. Jerandi, ajoutant que : « Où que je sois, je resterai au service de ce pays. Nous sommes tous de passage et la Tunisie reste le témoin de ceux qui l'ont aimée et qui lui ont été fidèles ».
Le 4e ministre démis de ses fonctions
Ce renvoi intervient au lendemain d’un bras de fer tendu entre Tunis, Alger et Paris autour du cas d’Amira Bouraoui. Cette opposante au régime algérien de nationalité algérienne et française s’était réfugiée en Tunisie, d’où elle souhaitait s’envoler pour la France. Les Algériens demandaient aux Tunisiens de la renvoyer instamment mais les autorités françaises ont réussi à obtenir, à la dernière minute, qu’elle quitte le territoire tunisien pour la France.Alors que la Tunisie a opéré un rapprochement remarqué avec Alger ces dernières semaines, cet incident diplomatique vient brouiller quelque peu les relations avec le grand-frère algérien. Un couac dont la Tunisie, qui traverse une crise économique aiguë et qui compte sur le soutien de son voisin, se serait bien passée.
Et au-delà des tensions géopolitiques, ce limogeage intervient aussi dans un contexte de crise politique intérieure en Tunisie. Othman Jerandi est le 4e ministre démis de ses fonctions par Kaïs Saïed depuis un mois.
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