650 suspicions de trahison, cela peut sembler presque insignifiant en regard de la pléthore d’agents de sécurité et de renseignement ukrainiens. Le SBU, les services secrets, comptent à eux seuls 35 000 employés. Mais l’infiltration russe est un problème depuis l’indépendance, explique Oleksiy Melnyk, co-directeur sécurité internationale du centre d’études Razumkov à Kiev, qui souligne la vulnérabilité du pays :
« Il y a en Ukraine des officiers de haut rang, encore en activité, diplômés d’écoles militaires soviétiques - qui ont des camarades de promotion à des postes élevés en Russie. Il y a aussi la langue commune, et je dirais des cultures communes (jusqu’à un certain point) car vous le savez, l’une des plus puissantes armes de la Russie, c’est la corruption. »
Le numéro deux du renseignement arrêté en Serbie
Parmi les arrestations qui ont eu lieu figurent celles de plusieurs responsables qui auraient facilité la prise rapide de Tchernobyl et de Kherson, au tout début de l’invasion russe. Le numéro deux des renseignements, Andreï Naoumov, a été arrêté en Serbie avec 600 000 euros dans sa voiture en juin. Et le gouvernement de Kiev reste en alerte.
« La plus grande préoccupation, c’est le premier cercle de notre président, et les gens qui sont à la tête des services de sécurité, ou à des postes de commandement », selon Oleksiy Melnyk.
Ni paranoïa ni chasse aux sorcières, la menace est réelle, estime le chercheur qui rappelle qu'il suffit d'un seul espion pour faire des dégâts stratégiques.
« Il y a en Ukraine des officiers de haut rang, encore en activité, diplômés d’écoles militaires soviétiques - qui ont des camarades de promotion à des postes élevés en Russie. Il y a aussi la langue commune, et je dirais des cultures communes (jusqu’à un certain point) car vous le savez, l’une des plus puissantes armes de la Russie, c’est la corruption. »
Le numéro deux du renseignement arrêté en Serbie
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