Un chef d'al-Qaïda au Pakistan tué par un drone américain
L’attaque aérienne a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi et a visé une habitation de Miramshah, la ville principale du Nord-Waziristan. L’une des 7 zones tribales pakistanaises considérées comme le sanctuaire des talibans et des combattants d’al-Qaïda dans le pays.
De source pakistanaise, les tirs de missiles auraient tué plusieurs combattants islamistes dont Badar Mansoor. L’homme, qui dirigeait une faction des talibans pakistanais, était l’un des plus importants relais d’al-Qaïda dans le pays.
Originaire du sud du Pendjab, Badar Mansoor se serait installé dans les zones tribales à la frontière afghane ces dernières années et constituait une cible prioritaire pour les Occidentaux.
L’attaque aérienne qui lui a coûté la vie survient quelques jours après que le président américain Barack Obama a reconnu publiquement pour la première fois que les Etats-Unis tiraient des missiles sur le sol pakistanais grâce à leurs avions sans pilote. Depuis ces attaques aériennes à répétition, les zones tribales sont devenues moins sûres pour les combattants islamistes.
Si les services de renseignements occidentaux se réjouissent de l’efficacité de ces frappes, des analystes mettent également en garde contre le danger de cette stratégie à plus long terme au Pakistan : car les bombardements sont impopulaires et même s'ils sont ciblés, ils n’épargnent pas les victimes civiles.
Le 12 octobre 2011, un drone américain avait tué un commandant du réseau Haqqani dans la même zone.
De source pakistanaise, les tirs de missiles auraient tué plusieurs combattants islamistes dont Badar Mansoor. L’homme, qui dirigeait une faction des talibans pakistanais, était l’un des plus importants relais d’al-Qaïda dans le pays.
Originaire du sud du Pendjab, Badar Mansoor se serait installé dans les zones tribales à la frontière afghane ces dernières années et constituait une cible prioritaire pour les Occidentaux.
L’attaque aérienne qui lui a coûté la vie survient quelques jours après que le président américain Barack Obama a reconnu publiquement pour la première fois que les Etats-Unis tiraient des missiles sur le sol pakistanais grâce à leurs avions sans pilote. Depuis ces attaques aériennes à répétition, les zones tribales sont devenues moins sûres pour les combattants islamistes.
Si les services de renseignements occidentaux se réjouissent de l’efficacité de ces frappes, des analystes mettent également en garde contre le danger de cette stratégie à plus long terme au Pakistan : car les bombardements sont impopulaires et même s'ils sont ciblés, ils n’épargnent pas les victimes civiles.
Le 12 octobre 2011, un drone américain avait tué un commandant du réseau Haqqani dans la même zone.
Source: RFI
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