Des villes fantômes entièrement vidées de leur population : la machine de guerre syrienne écrase tout sur son passage, ayant pour objectif la reconquête de la province d’Idleb – actuellement contrôlée par des jihadistes et par des rebelles.
Quatre millions de civils s’entassent à Idleb, une bonne partie d’entre eux se retrouvent au milieu des combats, des frappes aériennes et des tirs d’artillerie. Sans choix, ils doivent fuir, explique Fadi el-Maari, militant de l’opposition syrienne.
« C’est la deuxième fois que ces populations sont déplacées, beaucoup ici à Idlib sont originaires de la Ghouta dans le sud du pays, explique-t-il. Et après avoir fui une première fois il y a quelques années ils cherchent désormais à trouver de nouveau refuge près de la frontière turque ou des territoires contrôlés par l’armée turque dans le nord du pays. »
La Turquie, proche des rebelles, contrôle une large bande de territoire syrien dans le Nord. Elle dispose également de douze postes militaires d’observation dans la province d’Idleb. Mais Damas souhaite visiblement mettre un terme à cette présence selon Fadi el-Maari.
« Ici, tout laisse présager qu’un nouveau conflit va opposer les forces du régime d’un côté, et les Turcs et les rebelles de l’autre, croit-il. Nous entendons les tambours de la guerre.
Pour la deuxième fois en une semaine, les troupes de Bachar el-Assad ont tiré sur les soldats turcs. Ankara a déjà renforcé sa présence dans la région et déployé ses forces spéciales.
Quatre millions de civils s’entassent à Idleb, une bonne partie d’entre eux se retrouvent au milieu des combats, des frappes aériennes et des tirs d’artillerie. Sans choix, ils doivent fuir, explique Fadi el-Maari, militant de l’opposition syrienne.
« C’est la deuxième fois que ces populations sont déplacées, beaucoup ici à Idlib sont originaires de la Ghouta dans le sud du pays, explique-t-il. Et après avoir fui une première fois il y a quelques années ils cherchent désormais à trouver de nouveau refuge près de la frontière turque ou des territoires contrôlés par l’armée turque dans le nord du pays. »
La Turquie, proche des rebelles, contrôle une large bande de territoire syrien dans le Nord. Elle dispose également de douze postes militaires d’observation dans la province d’Idleb. Mais Damas souhaite visiblement mettre un terme à cette présence selon Fadi el-Maari.
« Ici, tout laisse présager qu’un nouveau conflit va opposer les forces du régime d’un côté, et les Turcs et les rebelles de l’autre, croit-il. Nous entendons les tambours de la guerre.
Pour la deuxième fois en une semaine, les troupes de Bachar el-Assad ont tiré sur les soldats turcs. Ankara a déjà renforcé sa présence dans la région et déployé ses forces spéciales.
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