Réservoirs d'eau contaminée dans la centrale de Fukushima, Japon. REUTERS/Kyodo
« L'heure est grave », c’est le constat de l'autorité de régulation nucléaire japonaise. Plus de deux ans après la catastrophe de Fukushima, de nouvelles fuites d'eau, hautement radioactives, sont en train de se déverser dans l'Océan pacifique. Ces fuites proviennent des nappes phréatiques en sous-sol dont le niveau vient de dépasser la barrière qui avait été construite pour les contenir.
Jusqu'à la fin du mois de juillet, Tepco, l'opérateur de la centrale, prétendait que ces eaux stagnaient en sous-sol. Après des semaines de dénégations, l'entreprise a finalement admis que ces écoulements étaient probables. Dimanche 4 août, elle a même communiqué pour la première fois des estimations concernant ces fuites : entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels entre mai 2011 et juillet dernier. Un taux de contamination extrêmement élevé.
Tepco tente actuellement d'injecter un produit chimique souterrain afin de solidifier les sols et d'éviter que les eaux radioactives soient emportées. Mais selon la presse japonaise, cette méthode n'est efficace qu'à plus de 1,80 mètre de profondeur alors qu'aujourd'hui, les eaux contaminées débordent. L'ampleur de la menace pour l'environnement n'est pas connue avec certitude, mais ces fuites pourraient affecter la santé des animaux marins et des hommes qui les consommeraient.
Jusqu'à la fin du mois de juillet, Tepco, l'opérateur de la centrale, prétendait que ces eaux stagnaient en sous-sol. Après des semaines de dénégations, l'entreprise a finalement admis que ces écoulements étaient probables. Dimanche 4 août, elle a même communiqué pour la première fois des estimations concernant ces fuites : entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels entre mai 2011 et juillet dernier. Un taux de contamination extrêmement élevé.
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