L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf. REUTERS/Bobby Yip
C’est un rebondissement comme la justice pakistanaise en a le secret. Mercredi, la Cour suprême du pays avait accepté de libérer sous caution Pervez Musharraf, retenu depuis près de six mois en résidence surveillée dans sa villa d’Islamabad. L’affaire concernait la mort d’un ancien chef rebelle du Baloutchistan dans une
opération militaire en 2006.
Mais finalement, vingt-quatre heures plus tard, les tribunaux ont ordonné son arrestation dans une nouvelle affaire, celle de l’intervention militaire sanglante contre la mosquée rouge d’Islamabad en juillet 2007. Le lieu abritait à l’époque des islamistes radicaux qui demandaient l’instauration de la charia et la fin du régime de Musharraf.
► ÉCOUTER SUR RFI : Décryptage, après les élections législatives au Pakistan
L’ancien dirigeant multiplie les démêlés avec la justice depuis qu’il est rentré d’exil en mars dernier dans l’espoir de participer aux élections législatives. Il est aussi inculpé dans l’affaire du meurtre de Benazir Bhutto en 2007 et pour avoir instauré l’Etat d’urgence la même année.
Les spéculations allaient déjà bon train pour savoir si Pervez Musharraf, une fois libéré, reprendrait le chemin de l’exil. Voilà de quoi calmer les rumeurs, du moins jusqu’au prochain rebondissement.
Source : Rfi.fr
opération militaire en 2006.
Mais finalement, vingt-quatre heures plus tard, les tribunaux ont ordonné son arrestation dans une nouvelle affaire, celle de l’intervention militaire sanglante contre la mosquée rouge d’Islamabad en juillet 2007. Le lieu abritait à l’époque des islamistes radicaux qui demandaient l’instauration de la charia et la fin du régime de Musharraf.
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