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Ibrahima Séne du PIT : les libéraux ne reculent devant aucun obstacle, même pas le meurtre de « hautes autorités »…

« Les évènements récents, sur la scène politique, ne sont ni anodins, ni artificiels, mais relèvent d’une stratégie de survie des dirigeants du PDS, qui sont conscients des risques qu’ils courent, si jamais ils perdent le contrôle sur le Pouvoir exécutif qu’ils viennent de perdre ». C’est le point de vue exprimé par Ibrahima Séne du PIT à travers une longue contribution. Le compagnon d’Amath Dansokho parlant des libéraux expliqu’ « ils savent, par expérience, que ce contrôle ne peut s’exercer que par voie parlementaire, ou par la rue ».



Ibrahima Séne du PIT : les libéraux ne reculent devant aucun obstacle, même pas le meurtre de « hautes autorités »…
Après leur défaite de mars 2012, M. Séne pense que les libéraux ont déplacé le combat sur le plan législatif, « ils ont jeté toutes leurs forces dans la lutte pour préserver leur contrôle sur l’Assemblée nationale, qui devrait leur permettre d’utiliser le Pouvoir Législatif (Assemblée nationale et SENAT), pour se prémunir de toute poursuite judiciaire, et de continuer à peser sur la politique de la Nation… ».

Objectif recherché selon Séne « mieux préparer la succession de Me WADE, pour pérenniser son régime, qui seul pouvait leur garantit l’immunité dont ils ont besoin, au regard des nombreux crimes et délits économiques et de droit commun qu’ils ont commis tout le long de leurs luttes pour accéder au pouvoir, et durant leur douzaine d’années de gestion du pays ».

Ces combats perdus, le PDS se retourne vers la rue selon Ibrahima Séne, « l’arrestation de Béthio Thioune leur a fait vite comprendre, que leur manœuvre de « retrouvaille de la famille libérale » n’a pas prospéré, et que le nouveau régime ne reculerait devant aucun obstacle pour en finir avec l’impunité. Il fallait donc au PDS de tout mettre en œuvre pour créer les conditions de sa libération, qui serait le signal qu’il était possible, par la rue, de se prémunir de la Justice ».

« L’expérience a montré, qu’ils ne reculent devant aucun obstacle, même pas le meurtre de « hautes autorités », pour parvenir à leur fin. L’assassinat de Me Sèye est encore frais dans nos mémoires. Aujourd’hui, plus qu’hier, le PDS a plus de moyens financiers et d’ hommes dans l’appareil d’Etat, y compris dans les forces de sécurité, dans la société civile, y compris auprès de certains chefs religieux, en milieu jeune, y compris chez les Etudiants, dans le milieux des affaires, comme dans le milieu syndical, pour mettre en œuvre sa stratégie de déstabilisation, pour susciter, au minimum, un besoin de médiation en sa faveur, ou au maximum, l’ « ingouvernabilité » du pays ».



Mercredi 14 Novembre 2012 - 18:12


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