Les professionnels de santé de Kenema ont payé le plus lourd tribut en Sierra Leone. Au début de l'épidémie, l'hôpital a perdu 39 de ses infirmiers victimes du virus Ebola. L’épidémie s’est propagée à cause du manque de matériel et surtout des précautions sanitaires qui n'étaient pas appliquées parce que la maladie n'avait pas encore été identifiée.
Ces dernières semaines, grâce à une meilleure gestion des malades, la situation est de nouveau contrôlable. Mais les autorités ont décidé de ne pas lever la quarantaine de Kenema.
Une équipe de l'Unicef est présente dans la ville et a constaté qu'un tiers des malades d'Ebola sont des enfants. Des chiffres supérieurs à la moyenne nationale. Le personnel de l'Unicef ainsi que le personnel de l'hôpital s'occupent notamment des orphelins qui ont perdu leurs parents de la fièvre hémorragique. Des enfants qui du fait de la quarantaine se retrouvent bloqués dans l'enceinte de l'hôpital. C'est donc aux soignants de s'en occuper avant qu'ils ne soient placés dans des familles d'accueil, souvent hors de Kenema.
-
Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet
-
Narcotrafic: le Maroc extrade un chef présumé de réseau, la coopération judiciaire avec la France se renforce
-
Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
-
Côte d’Ivoire: ouverture du procès de l'attaque jihadiste de Kafalo en juin 2020
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour




Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet


