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La formation d’un nouveau gouvernement au Niger sème la zizanie au sein de la majorité

La mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale par le président Mahamadou Issoufou provoque une crise au sein de la majorité présidentielle. Hama Amadou du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden Lumana Fa) et ses partisans quittent la mouvance présidentielle, le Mouvement pour la renaissance du Niger (MRN). Ils ne sont pas satisfaits de la nouvelle donne.



La formation d’un nouveau gouvernement au Niger sème la zizanie au sein de la majorité
Le Moden Lumana Fa de Hama Amadou dit se retirer de la mouvance présidentielle, le MRN. Les militants regroupés autour du président de l’Assemblée nationale affirment qu’un conseil national et un congrès extraordinaire seront bientôt convoqués pour mettre le parti à l’abri de toute déstabilisation.
Mais cette déclaration ne fait pas l’unanimité au sein du bureau politique. Quatre des six ministres nouvellement nommés dans le gouvernement d’union nationale se sont démarqués de la décision du parti. A leur tête, le ministre d’Etat des Mines et du Développement industriel, Omar Hamidou Tchiana. Celui-ci a déclaré séance tenante que son parti a pris une mauvaise décision. Et un autre ministre d’obédience Lumana d’ajouter qu’on ne peut pas faire du chantage au chef de l’Etat à cause de strapontins.
« Loin d'une crise politique »
Au Parti nigérien pour la Démocratie et socialisme (PNDS-Tarrayya), parti du président Mahamadou Issoufou, on reste sereins. Selon le ministre de l’Intérieur Massaoudou Hassoumi, « on est loin d’une crise politique et la mouvance présidentielle dispose aujourd’hui d’une majorité confortable d’au moins 65 députés sur les 113 au total ».
Aujourd’hui en électron libre, Hama Amadou va-t-il se rapprocher de son ancien parti, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), l’opposition actuelle ? Il y a quelques semaines, plusieurs de ses lieutenants ont proposé une fusion des deux structures pour mettre, dit-on, le président Issoufou en cohabitation. Proposition jugée irrecevable à l’époque par Seyni Oumarou, le président du parti.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Vendredi 23 Août 2013 - 12:25


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