Ils sont sept et parmi eux l’ancien chef de l'armée Lang Tombong Tamba qui fut longtemps le bras droit du président Yaya Jammeh. Sont également condamnés l’ancien chef des services de renseignements, Lamin Badjié, Modou Gaye, l’ancien chef-adjoint de la police, trois officiers supérieurs et un homme d'affaires.
Ces sept hommes ont été jugés et condamnés à mort en 2010 par la Haute cour de Banjul pour participation présumée à un coup d'Etat manqué un an plus tôt. Une peine qui avait été confirmée par la cour d'appel en 2011. Cette fois, c’est donc la cour suprême qui confirme le jugement.
La «paranoïa» permanente du président Jammeh
Le président Yaya Jammeh annonce souvent des complots contre son régime. Vrais ou faux, c’est aussi le moyen pour lui de faire des purges et de se débarrasser de personnalités devenues à ses yeux trop puissantes. «Yaya Jammeh vit dans la paranoïa permanente», explique Seydi Gassama. Le président d’Amnesty international Sénégal s’inquiète «des risques d’une exécution imminente» et demande à la communauté internationale de «faire pression sur le président gambien pour qu’il annonce un moratoire illimité sur la peine capitale».
Trente-huit détenus sont actuellement dans le couloir de la mort en Gambie. En août dernier, neuf condamnés à mort avaient été fusillés dont deux Sénégalais. Sous la pression internationale, Yahya Jammeh avait annoncé mi-septembre la suspension des exécutions de condamnés à mort en Gambie.
Source RFI
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