Avec le Mediator - dont le procès-fleuve s'est clos en juillet, pour un jugement attendu en mars - la Dépakine est l'un des plus retentissants scandales sanitaires en France ces dernières années. Lundi, le groupe français a indiqué faire l'objet d'une mise en examen supplétive pour « homicides involontaires » dans ce dossier, pour lequel il est déjà poursuivi depuis février pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires ».
« Ce nouveau chef d'accusation est une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine. Il faut que ces criminels en col blanc assument leurs responsabilités et fassent preuve de morale, d'éthique pour que ces enfants puissent être soignés », a réagi lundi sur Twitter Marine Martin, présidente et fondatrice de l'Apesac (Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant).
C'est en 2016 qu'une enquête avait été ouverte auprès du tribunal judiciaire de Paris, à la suite d'une procédure à l'initiative de l'Apesac : représentant 4 000 personnes dont la moitié des enfants malades, elle s'appuyait sur 14 cas de mères ayant reçu de la Dépakine lors de leur grossesse.
La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous les marques Dépakine (pour les patients épileptiques) et Dépakote (pour les patients bipolaires), ainsi que sous des marques génériques. Elle est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires, mais présente un risque élevé de malformations congénitales sur le foetus si elle est prise par une femme enceinte. Malformations, autisme, troubles ORL : les effets peuvent être dévastateurs pour certains enfants ayant été exposés in utero.
« Ce nouveau chef d'accusation est une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine. Il faut que ces criminels en col blanc assument leurs responsabilités et fassent preuve de morale, d'éthique pour que ces enfants puissent être soignés », a réagi lundi sur Twitter Marine Martin, présidente et fondatrice de l'Apesac (Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant).
C'est en 2016 qu'une enquête avait été ouverte auprès du tribunal judiciaire de Paris, à la suite d'une procédure à l'initiative de l'Apesac : représentant 4 000 personnes dont la moitié des enfants malades, elle s'appuyait sur 14 cas de mères ayant reçu de la Dépakine lors de leur grossesse.
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