
Le Think WATHI et la Fondation Konrad Adenauer ont organisé ce mardi une table ronde consacrée à « l’état des lieux de l’économie du Sénégal et aux nouvelles perspectives définies par les autorités ». En marge de cette rencontre, M. Niang a vivement critiqué la non-publication du rapport trimestriel d’exécution budgétaire, rappelant que la transparence est une obligation à laquelle on ne peut « malheureusement » déroger.
« Les rapports techniques, notamment le rapport trimestriel d’exécution du budget qui doit être transmis à l’Assemblée nationale, ne doivent pas seulement circuler entre institutions : ils doivent être accessibles au grand public, via les plateformes du ministère des Finances », a t-il indiqué.
Pour lui, l’équilibre financier et économique du Sénégal repose également sur le plan « Sénégal 2050 », lancé par l’exécutif pour bâtir « un Sénégal souverain, prospère et juste ».
« Une information qui n’est pas disponible à temps, c’est une information qui n’est pas utile. Pour que le contrôle s’opère, il faut publier au moins chaque trimestre le niveau d’engagement, de liquidation, de mandatement et de paiement, afin de suivre, en glissement annuel, l’évolution des ressources et de leur destination. »
S’agissant du rapport de la Cour des comptes, M. Niang a rappelé que celle-ci avait souligné la nécessité de publier « les informations relatives aux dépenses fiscales ». L’administration avait répondu que ces données restaient provisoires, mais, selon la Cour, le Code de transparence n’évoque ni données provisoires ni données définitives. « Lorsque l’on parle de transparence, ce sont des obligations encadrées dans le temps : il faut respecter les délais fixés par la loi. »
En conclusion, M. Niang a insisté sur l’importance de nourrir le débat public autour de la gestion de l’argent public : « Tant que ces informations ne seront pas disponibles et que les Sénégalais ne se saisiront pas de la gestion des ressources publiques, l’attention se portera sur d’autres questions. Et l’on risque de voir des décisions budgétaires qui, même de bonne foi, ne répondent pas aux besoins réels de la population. »
« Les rapports techniques, notamment le rapport trimestriel d’exécution du budget qui doit être transmis à l’Assemblée nationale, ne doivent pas seulement circuler entre institutions : ils doivent être accessibles au grand public, via les plateformes du ministère des Finances », a t-il indiqué.
Pour lui, l’équilibre financier et économique du Sénégal repose également sur le plan « Sénégal 2050 », lancé par l’exécutif pour bâtir « un Sénégal souverain, prospère et juste ».
« Une information qui n’est pas disponible à temps, c’est une information qui n’est pas utile. Pour que le contrôle s’opère, il faut publier au moins chaque trimestre le niveau d’engagement, de liquidation, de mandatement et de paiement, afin de suivre, en glissement annuel, l’évolution des ressources et de leur destination. »
S’agissant du rapport de la Cour des comptes, M. Niang a rappelé que celle-ci avait souligné la nécessité de publier « les informations relatives aux dépenses fiscales ». L’administration avait répondu que ces données restaient provisoires, mais, selon la Cour, le Code de transparence n’évoque ni données provisoires ni données définitives. « Lorsque l’on parle de transparence, ce sont des obligations encadrées dans le temps : il faut respecter les délais fixés par la loi. »
En conclusion, M. Niang a insisté sur l’importance de nourrir le débat public autour de la gestion de l’argent public : « Tant que ces informations ne seront pas disponibles et que les Sénégalais ne se saisiront pas de la gestion des ressources publiques, l’attention se portera sur d’autres questions. Et l’on risque de voir des décisions budgétaires qui, même de bonne foi, ne répondent pas aux besoins réels de la population. »
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