C’est un véritable brûlot de onze pages dans lequel Mgr Carlo Maria Vigano affirme que dès le début de son pontificat en 2013, le Pape François connaissait les agissements du cardinal McCarrick. Selon lui le pape argentin aurait fait de l’américain l’un de ses conseillers de confiance.
François « s’est associé pour faire le mal avec quelqu’un qu’il savait être profondément corrompu » attaque l’ancien nonce apostolique - c'est-à-dire ambassadeur dans le langge de l'Eglise - à Washington, il doit reconnaître ses erreurs et démissionner. D’un ton alarmiste, cette lettre a surtout un parfum de règlements de compte avec la plus haute hiérarchie de la curie romaine : évêques, cardinaux, responsables de la secrétairerie d’Etat, tous « savaient » depuis des années et se sont tus ou protégés selon le prélat.
Mais derrière les accusations, les interrogations sont nombreuses : pourquoi ce courrier et pourquoi maintenant ? Au Vatican, beaucoup savent que Vigano n’a jamais supporté d’avoir été mis à l’écart et nommé à Washington. Ils évoquent la vengeance d’un prélat qui n’a plus rien à perdre. Fait troublant également : cette lettre a été publiée en et enItalien anglais et c’est aux Etats-Unis qu’elle semble être la plus reprise. Là où les opposants aux pape François sont les plus virulents, comme le cardinal Raymond Burke, dont l’ancien diplomate est un proche. Certains vaticanistes américains n’hésitent pas à même évoquer une tentative de « putsch » contre François.
En conférence de presse dans l’avion qui le ramenait d’Irlande, le pape François a expliqué qu’il « ne dirait pas un mot » sur ce document, soulignant « qu’il parlait pour lui-même », faisant confiance aux journalistes pour qu’ils fassent leur travail.
François « s’est associé pour faire le mal avec quelqu’un qu’il savait être profondément corrompu » attaque l’ancien nonce apostolique - c'est-à-dire ambassadeur dans le langge de l'Eglise - à Washington, il doit reconnaître ses erreurs et démissionner. D’un ton alarmiste, cette lettre a surtout un parfum de règlements de compte avec la plus haute hiérarchie de la curie romaine : évêques, cardinaux, responsables de la secrétairerie d’Etat, tous « savaient » depuis des années et se sont tus ou protégés selon le prélat.
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