La plénière à huis clos a été plutôt agitée. D’abord l’abbé Donatien Nsholé a annoncé que l’Eglise catholique suspendait toujours sa participation au dialogue, notamment pour favoriser la formation d’un cadre inclusif qui permettrait de trouver un compromis avec la frange de l’opposition réfractaire aux assises. Avant sa sortie, l’abbé Nsholé a été hué par certains participants qui l’ont qualifié de porte-parole du Rassemblement, la plateforme d’associations et de partis de l’opposition qui boude les pourparlers.
Selon une estimation de la Ceni, l’enregistrement des électeurs s’achèvera le 31 juillet 2017. A partir de cette date, il faudrait compter 504 jours pour accomplir le processus menant aux élections couplées, la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales. Ce qui reporterait la tenue des élections à la fin de l'année suivante, soit en 2018.
Le président de la Céni, Corneille Nangaa, précise que cet agenda doit servir de base de travail aux participants du dialogue. Mais lors des débats de la plénière, qui n’ont finalement pas été télévisés, le ton est monté et l’opposition a réclamé des délais plus courts.
Un groupe de travail réunissant essentiellement la majorité, l’opposition et la société civile planche sur les propositions de la Céni. Sa tâche : faire des propositions de dates pour les futures élections, ainsi que pour l’accord politique qui doit déboucher sur la formation d’un nouveau gouvernement.
Toutefois, un député prévient que tant que le président Joseph Kabila n’aura pas dévoilé ses intentions au terme de son mandat, en décembre 2016, le problème de fond restera entier.
Source: Rfi.fr
Selon une estimation de la Ceni, l’enregistrement des électeurs s’achèvera le 31 juillet 2017. A partir de cette date, il faudrait compter 504 jours pour accomplir le processus menant aux élections couplées, la présidentielle, les législatives nationales et les provinciales. Ce qui reporterait la tenue des élections à la fin de l'année suivante, soit en 2018.
Le président de la Céni, Corneille Nangaa, précise que cet agenda doit servir de base de travail aux participants du dialogue. Mais lors des débats de la plénière, qui n’ont finalement pas été télévisés, le ton est monté et l’opposition a réclamé des délais plus courts.
Un groupe de travail réunissant essentiellement la majorité, l’opposition et la société civile planche sur les propositions de la Céni. Sa tâche : faire des propositions de dates pour les futures élections, ainsi que pour l’accord politique qui doit déboucher sur la formation d’un nouveau gouvernement.
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