L'arrestation de plusieurs dirigeants Amharas depuis quelques semaines cristallise les tensions et tourne à la révolte dans la ville de Gondar. Ces dirigeants font campagne pour que le district de Wolkait, rattaché par les autorités éthiopiennes au Tigré voisin, revienne à la région Amhara.
On compte déjà une quinzaine de morts dans les affrontements avec la police et l'ampleur du rassemblement de dimanche, pourtant interdit, montre que les manifestants n'hésitent plus à défier le gouvernement éthiopien.
Certains exprimaient ouvertement leur solidarité avec les manifestations Oromos d'il y a quelques mois. Amharas et Oromos partagent le même sentiment de discrimination dans une Ethiopie qu'ils disent dominée par les Tigréens.
Cette colère exprime un malaise profond en Ethiopie. Un pays où les opposants et les critiques sont régulièrement accusés de « terrorisme ». Le parti au pouvoir depuis 25 ans, l'EPRDF, a remporté 100% des sièges au parlement lors des dernières élections. Sans possibilité légale de se faire entendre, les Ethiopiens finissent logiquement par s'exprimer dans la rue.
Source: Rfi.fr
On compte déjà une quinzaine de morts dans les affrontements avec la police et l'ampleur du rassemblement de dimanche, pourtant interdit, montre que les manifestants n'hésitent plus à défier le gouvernement éthiopien.
Certains exprimaient ouvertement leur solidarité avec les manifestations Oromos d'il y a quelques mois. Amharas et Oromos partagent le même sentiment de discrimination dans une Ethiopie qu'ils disent dominée par les Tigréens.
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