Depuis une semaine, les médias reçoivent coups sur coups. Cela a commencé par la nomination des nouveaux directeurs d’une cinquantaine de titres de la presse publique par le Sénat. Ce dernier est dominé par les Frères musulmans qui ont choisi des proches ou au moins des directeurs qui ne leur sont pas hostiles.
Puis, il y a eu la fermeture pour un mois de la chaîne de télévision privée Al Fara’in pour « menaces contre le président » Mohamed Morsi. Dans la foulée, le quotidien indépendant Al Doustour a été saisi pour « outrage au président » Frère musulman.
Du jamais vu
La radio-télévision publique n’a pas été en reste. Sous prétexte de lutte contre les représentants du régime Moubarak, le ministre islamiste de l’Information a déféré devant une commission disciplinaire plusieurs présentatrices qui n’avaient pas ménagé leurs critiques au gouvernement.
Le rédacteur en chef du quotidien indépendant Al Youm al Sabé’i a été battu à sa sortie de la Cité des médias par des manifestants Frères musulmans. Ces manifestants ont aussi agressé des présentateurs de télévisions privées qui avaient attaqué la Confrérie. C'est du jamais vu, même sous le régime policier de Moubarak.
RFI
Puis, il y a eu la fermeture pour un mois de la chaîne de télévision privée Al Fara’in pour « menaces contre le président » Mohamed Morsi. Dans la foulée, le quotidien indépendant Al Doustour a été saisi pour « outrage au président » Frère musulman.
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La radio-télévision publique n’a pas été en reste. Sous prétexte de lutte contre les représentants du régime Moubarak, le ministre islamiste de l’Information a déféré devant une commission disciplinaire plusieurs présentatrices qui n’avaient pas ménagé leurs critiques au gouvernement.
Le rédacteur en chef du quotidien indépendant Al Youm al Sabé’i a été battu à sa sortie de la Cité des médias par des manifestants Frères musulmans. Ces manifestants ont aussi agressé des présentateurs de télévisions privées qui avaient attaqué la Confrérie. C'est du jamais vu, même sous le régime policier de Moubarak.
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