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Sénégal- Macky-blanchiment d’argent : "le pouvoir fait allusion à Omar Bongo", selon Dansokho

Amath Dansokho ne fait pas dans la langue de bois. Alors que le communiqué du ministère de l’Intérieur maintient le flou sur le chef de l’Etat africain complice de Macky Sall dans l’affaire supposée de blanchiment d’argent, le leader du PIT nomme le chef de l’Etat du Gabon, Omar Bongo. Les accusations contre l’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale est une «agression et une violation des textes» selon lui.



Amath Dansokho, leader du PIT
Amath Dansokho, leader du PIT
Venu manifester son soutien à l’ancien Premier ministre ce mardi 27 janvier le chef de parti du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT) s’est voulu plus explicite que le département de Cheikh Tidiane Sy. «Puisqu’ils n’osent pas dire le nom, moi je dis que c’est Omar Bongo. Et ce sont des accusations graves contre un chef d’Etat». La «crainte» des autorités de révéler le nom du chef d’Etat africain qui, selon elles, est impliqué dans l’affaire de blanchiment d’argent dont Macky Sall est accusé remonte selon le leader du PIT, du temps de l’exercice du pouvoir par les socialistes.

Le leader de l’opposition a soutenu mordicus: «saurait été Omar Bongo, Me Abdoulaye Wade ne sera jamais ministre d’Etat dans le gouvernement de Abdou Diouf. Me Wade allait le voir pour lui demander de négocier avec Abdou Diouf pour qu’il entre dans son gouvernement». Mais la surprise du président Gabonais fut, selon Amath Dansokho, lors de la première sortie de Abdoulaye Wade dans Jeune Afrique en tant que Président de la République du Sénégal. «La première intervention dans Jeune Afrique de Me Wade, c’était pour insulter tous ceux qui l’ont aidé notamment Omar Bongo».

Par ailleurs, Amath Dansokho a assimilé l’accusation de blanchiment d’argent du président de l'APR (Alliance pour la République) par le ministère de l’Intérieur à une «agression et une violation des textes». C'est pour lui, un acte suffisant pour décréter, «l’opposition à ce pouvoir oligarchique». Car a-t-il déclaré, «la récréation est finie. Dans la rue les gens réclament partout justice».

Le communiqué du ministère de l’Intérieur a indiqué que ses services «ont recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant M. Macky Sall, ancien président de l’Assemblée nationale et Abdoulaye Sall, de nationalité sénégalaise résidant au Gabon». Abdoulaye Sall est militant de l’APR/Yakaar.


Ibrahima Lissa Faye

Mercredi 28 Janvier 2009 - 12:57


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