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Soudan du Sud: violents affrontements à Juba

Depuis la nuit dernière, des affrontements secouent la capitale sud-soudanaise, Juba. Fusillades nourries, tirs à l'arme lourde, la population reste cloîtrée chez elle. Un certain nombre de civils ont été blessés, mais il n'y a pas de bilan complet pour l'instant. Il pourrait s'agir d'affrontements au sein de l'armée populaire de libération du Soudan, l'APLS entre partisans du président Salva Kiir et de l'ancien vice-président, démis de ses fonctions en juillet 2013, Riek Machar. Le chef de l’Etat a déclaré ce lundi matin que son armée avait mis fin à une tentative de coup d’Etat.



Vue aérienne d'une partie de Juba, la capitale du Sud-Soudan. (CC)/USAID/Wikipédia
Vue aérienne d'une partie de Juba, la capitale du Sud-Soudan. (CC)/USAID/Wikipédia

Les affrontements ont éclaté vers 22 heures 30 ce dimanche et se sont poursuivis une partie de la nuit dans la caserne située près de l'université dans le quartier Altabara C. Ils ont repris un peu avant l'aube jusqu'à 10 heures du matin.
 

Plusieurs témoins parlent de tirs à l'arme lourde entendus lundi vers le quartier général du SPLA, à Bilpam. Le porte-parole de l'armée, le colonel Philip Aguer affirme que la situation est sous contrôle, mais à la mi-journée, des témoins contactés par téléphone entendaient encore des tirs sporadiques.
 

Les habitants sont terrés chez eux, tous les magasins sont fermés. Selon Joseph Contreras de la mission de l'ONU au Soudan du Sud, environ 800 personnes, principalement des femmes et des enfants se sont réfugiés dans la base qui jouxte l'aéroport.

 

Ces combats surviennent dans un contexte de désaccords profonds au sein du parti SPLM, qui ont éclaté au grand jour lorsque le président Salva Kiir avait fin juillet démis de ses fonctions le vice-président Riek Machar, ainsi que le secrétaire général du parti, Pagam Amun.
 

Ce week-end, ces deux derniers, ainsi que plusieurs hauts dirigeants ont décidé de boycotter le Conseil de libération nationale. Cette première réunion, maintes fois repoussée depuis l'indépendance, vise notamment à réorganiser le parti. Ils accusent Salva Kiir de refuser le dialogue et d'avoir une attitude dictatoriale.

Source : Rfi.fr
 


Dépêche

Lundi 16 Décembre 2013 - 12:29


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