Ce sont les intérêts communs qui lient le maréchal Khalifa Haftar et le courant salafiste extrémiste d'aspiration wahhabite saoudienne, au moins depuis 2014. Un fait qui met le maréchal devant ses contradictions, car ce responsable ne manque pas d’occasion pour critiquer les islamistes de tout bord.
Les cheiks de ce mouvement offrent une couverture religieuse à Haftar et lancent des fatwas en sa faveur. Ils appellent à le soutenir dans son combat contre les islamistes extrémistes proches de l'organisation EI. Tel Ansar al-Charia, le conseil de Choura de Benghazi ainsi que les Frères musulmans.
D'ailleurs de nombreux officiers salafistes sont morts sur le front à l'ouest de Benghazi en combattant dans les rangs du maréchal. Ils ont rejoint l’armée qu'il dirige à l'Est et certains sont devenus très proches de lui. Ils lui sont très utiles en matière de renseignements.
En échange, les salafistes ont la main libre pour gérer les mosquées, où ils diffusent largement leur idéologie. Leur influence est aujourd'hui très forte dans l'armée comme partout sur le terrain.
Un de ces officiers, Ashraf el-Mayyar, voulait faire un émirat islamique en Libye avant de rejoindre les forces de Haftar. Il est devenu un homme de confiance du général.
Les dernières décisions des autorités militaires sont prises sous influence de ces salafistes, au risque de faire baisser la popularité du maréchal.
Les cheiks de ce mouvement offrent une couverture religieuse à Haftar et lancent des fatwas en sa faveur. Ils appellent à le soutenir dans son combat contre les islamistes extrémistes proches de l'organisation EI. Tel Ansar al-Charia, le conseil de Choura de Benghazi ainsi que les Frères musulmans.
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